Jeudi 11 février 1965
L’accord
Betty Harrington est allée rendre visite à son père au sanatorium. Et maintenant, le docteur Rossi la dépose à l’Usine où elle a décidé qu’il était temps pour elle de faire face à Leslie Harrington.
Michael Rossi conduit Betty devant l’Usine Peyton et la dépose.
Le détective Blaine est en train de donner son second rapport sur Betty à Leslie, et notamment sur les 50 dollars qu’un homme lui a donnés en sortant de l’appartement qu’elle partageait avec Sharon Purcell (le témoin n’était autre que le groom).
Leslie aperçoit Betty sortir de la voiture de Michael et demande au détective de le laisser un moment seul. En sortant du bureau, Blaine croise Betty, qui ne sait pas qui il est.
Leslie salue hypocritement Betty, disant qu’il est bon de la revoir. « Fuir n’est jamais une solution », lui dit-il. « Cela m’a permis de réfléchir », répond la jeune femme.
Leslie ajoute qu’ils l’ont cherchée, car ils s’inquiétaient pour elle, ce que Betty a du mal à croire. Elle lui dit qu’elle accepte de divorcer, mais que ce divorce aura un prix.
Leslie se contracte, puis se radoucit lorsque la jeune femme lui dit que le prix à payer sera de donner le meilleur des traitements à son père. Elle veut, en contrepartie du divorce, que Leslie paye tous les soins de son père et lui procure tout ce dont il a besoin.
Leslie, bien évidemment, accepte ce marché. Ils se mettent d’accord en se serrant la main, puis Betty s’en va.
Blaine revient dans le bureau de Leslie. Le rapport du détective concerne Betty et Sharon Purcell. Dans ce dossier figure la déclaration du groom qui confesse avoir vu un homme payer Betty après être sorti de son appartement.
Leslie demande à conserver le dossier, il n’a pas l’intention de s’en servir. Blaine lui dit qu’il fait une erreur s’il ne s’en sert pas, car ce dossier contient des éléments à charge contre sa belle-fille. Une fois Blaine parti, Leslie enferme le rapport dans un tiroir de son bureau.
Dans la cuisine des Mackenzie, Constance prépare à manger tandis qu’Allison lui dit qu’elle et Abby ont prévu d’aller à l’exposition de la faculté des beaux-arts.
Abby lui a dit qu’elle avait vu Betty sortir du drugstore. Allison pense que New York est une ville romantique et demande à sa mère ce qu’elle en pense.
« Je n’y ai pas séjourné assez longtemps pour pouvoir te répondre », lui dit Constance. « Assez longtemps pour te marier et avoir un enfant », rétorque Allison.
Constance ne répond pas, elle change de sujet en lui demandant de manger ses œufs avant qu’ils ne refroidissent.
Le facteur Tom Folley apporte le courrier avec notamment un long paquet en forme cylindrique destiné à Allison.
Elle l’ouvre et y découvre son propre portrait de 30 pouces carrés. L’expéditeur est anonyme. Allison n’a aucune idée de la personne qui lui a envoyé ce paquet, mais elle est ravie de savoir qu’elle a un admirateur inconnu.
Plan des deux grands sapins recouverts de neige devant le manoir des Harrington.
À l’intérieur, Christine, la servante, laisse entrer Betty, qu’elle appelle « Madame Harrington ». Betty lui demande de ne plus l’appeler ainsi. « Comme il vous plaira », répond Christine.
Betty s’attarde au salon quand Rodney entre. Elle lui dit qu’elle est venue en taxi pour prendre ses affaires. Rodney lui demande comment elle a trouvé New York. « C’était instructif », lui répond-elle.
Betty lui dit également qu’elle s’est fait une amie très gentille. Pris d’une soudaine impulsion, Rodney embrasse Betty, puis s’en excuse. Betty n’est pas dupe, pour elle il ne s’agit que d’un baiser d’adieu.
À la « Faculty Art Exhibit » du collège de Peyton, Allison et Abby Chapman regardent l’exposition. Paul s’approche d’elles et il parle avec Allison.
Cette dernière devine que c’est lui qui lui a envoyé le portrait. Abby semble avoir disparu de la circulation.
Rodney arrive et Paul semble surpris de le voir ici. Ils discutent d’art et de sport, mais il est visible que tous les deux se détestent cordialement.
Il y a comme une sorte de compétition entre eux. Paul essaie de l’avoir sur l’art, et Rodney sur le sport. Allison prend Rodney à part. Ce dernier lui dit qu’elle est très spéciale pour lui. Allison lui rétorque qu’elle n’a pas besoin d’un grand frère.
Chez les Mackenzie, Constance se dirige vers la porte et fait entrer Elliot. Il souhaite lui parler, à propos de Constance et de lui. Et aussi d’Allison.
Constance va lui servir une tasse de café. Elliot voit la photographie du soi-disant père d’Allison sur la cheminée et cela l’agace.
Il veut savoir ce que Constance ressent pour lui après toutes ces années. Constance ne sait pas. Elle lui dit que l’homme sur la photo, M. Mackenzie, était un pilote mort durant la guerre.
Elliot déteste voir cet homme qui n’a jamais existé prendre sa place. Dans un accès de colère, il casse le cadre de la photo tandis que Constance, bouleversée, ramasse les morceaux. À ce même moment, Allison (conduite par Paul) arrive devant la maison.




