Episode 39

Jeudi 28 janvier 1965

Cendrillon à New York  

L’hiver, saison de grisaille. Cette saison semble avoir encore plus d’impact cette année à Peyton Place. Bien que cela ne fasse que quelques semaines que la neige s’est installée, les jeunes gens comme Allison Mackenzie et Paul Hanley souhaitent ardemment l’arrivée du dégel et les prémices d’un été chaud. 

La neige recouvrant les montagnes. Le lac. Le kiosque à musique. Paul Hanley marchant dans la neige et rencontrant Allison.


Paul propose à Allison de porter son paquet. Ils engagent une conversation légère dans laquelle Paul parle des filles françaises en parfait connaisseur et avec un humour qui n’échappe pas à Allison. 

Elle semble vraiment apprécier sa présence et lui redit à quel point elle est heureuse d’intégrer sa classe. Il lui fait du charme en lui répondant que lui aussi est heureux de l’avoir comme élève. 


À la pharmacie, Calvin Hanley sert une dame d’un certain âge, Mme Alford, tandis qu’Allison regarde les rouges à lèvres. Une fois la dame partie, Calvin s’approche d’Allison pour lui dire que le rouge à lèvres qu’elle a choisi est trop brillant pour elle. Il n’a jamais permis à sa fille Elizabeth de se maquiller lorsqu’elle avait l’âge d’Allison. 

La jeune fille, cependant, reste sur son choix et paye le bâton de rouge à lèvres 1 dollar et 12 cents. 

Matthew entre dans la boutique. Allison en profite pour demander à Matthew son opinion sur ce rouge à lèvres.  Il lui dit qu’il l’aime bien et qu’il correspond tout à fait au caractère de la jeune fille. Allison remercie Mr Hanley et s’en va. 

Matthew est venu chercher le rasoir électrique qu’il avait donné en réparation. 

Calvin reste persuadé qu’Elliot est coupable du meurtre de sa fille. Matthew n’hésite pas à dire au pharmacien qu’il a toujours été trop sévère avec sa fille.  Celui-ci l’admet. « Je n’aurais jamais dû permettre à Carson de l’épouser ». 

Mais Matthew ne pense pas à l’union du couple. Selon lui, l’éducation trop stricte d’Elizabeth a conduit cette dernière à mal se comporter, avant et après son mariage. 

Matthew reste de plus en plus persuadé qu’Elliot n’est pas coupable du meurtre. « Il est coupable », soutient Hanley. Matthew soupire et dit : « Comme nous tous ici, d’une manière ou d’une autre ». Puis il s’en va, laissant le pharmacien méditer cette phrase.


À New York, Sharon Purcell fait quelques exercices d’étirement tandis que Betty lui apporte un plateau de collation. 

Betty est très reconnaissante à Sharon de lui permettre de partager son appartement. 

Sharon est à New York depuis cinq ans, elle sait combien il est difficile de s’intégrer dans cette ville. 

Betty se confie à elle concernant son mariage raté avec Rodney. Sharon lui demande si elle compte retourner à Peyton Place. 

Betty n’en a pas envie. Elle est partie parce que la vie de ses proches était devenue compliquée, et en partie à cause d’elle. Elle aime New York, la ville qui ne semble jamais dormir.


À l’université de Peyton, Paul Hanley ouvre un paquet et demande l’aide d’Allison. Elle l’aide à sortir une œuvre d’art d’un carton. 

Il s’agit d’une peinture abstraite dont ils ne semblent pas saisir la teneur. « C’est intéressant », murmure Allison. 

Paul comprend qu’elle n’aime pas l’art abstrait. Il lui dit que le tableau vient de Paris. Un ami français le lui a envoyé.

Il lui parle à nouveau de la France avec notamment une référence à Jean Valjean, des « Misérables ».  Allison apprécie de plus en plus la présence de Paul. Ils parlent également du bien et du mal. Puis l’enseignant propose de la raccompagner chez elle en voiture. 


Michael se rend à la librairie pour rendre visite à Constance. Elle est occupée à démarquer des livres qu’elle n’a pas vendus. 

Elle demande à Michael des nouvelles d’Eli Carson. Elle souhaite lui apporter un livre. 

Michael lui demande si Eli sait qu’il est le grand-père d’Allison. Constance répond que non. Elle ne pense pas qu’Elliot lui ait dit. Elle doit avant tout protéger Allison. Ce n’est pas tant le fait qu’Allison apprend qu’il est son père qui la préoccupe, mais plutôt le fait qu’il ait été condamné pour meurtre. 

Mike pense que Constance se préoccupe beaucoup d’Elliot. « Il fait partie de votre passé », dit-il. Mais Constance voit les choses différemment : « Il est ici, Mike ! ». « Tout comme moi », répond le médecin. 


Paul Hanley raccompagne Allison en voiture et se gare devant la porte des Mackenzie. 

Elle lui demande quelles raisons ont bien pu le pousser à quitter la France pour revenir à Peyton Place. Il reste vague à ce sujet. 

Allison le remercie de l’avoir raccompagné, sort de la voiture et se dirige vers sa maison.

Arrivée chez elle, Allison salue sa mère. Constat est mal à l’aise lorsque sa fille lui dit que Paul Hanley l’a raccompagnée. 

Allison lui rapporte la conversation qu’elle a eue avec l’enseignant. Et bien qu’elle ne soit pas toujours d’accord avec ce qu’il dit, elle trouve sa compagnie très plaisante. 

Selon elle, Paul était beaucoup trop jeune lorsqu’il a témoigné contre Elliot. C’est en partie pour cela qu’il est allé en Europe. Pour fuir. 

Constance aimerait savoir s’ils ont parlé de ça entre eux. Allison lui dit que non. Elle lui explique qu’elle a consulté le Clarion de l’époque. Constance lui demande pourquoi. Sa fille lui répond qu’elle voulait en savoir plus sur Elliot parce qu’elle l’aime bien et qu’elle a beaucoup de mal à l’imaginer en meurtrier. 

Constance s’inquiète de la nouvelle proximité entre Allison et Paul et dit qu’elle devrait fréquenter des jeunes de son âge. Allison lui répond que Paul est son professeur et que ça ne va pas plus loin. 

Constance a préparé du poulet pour Allison. Ce soir, elle sort avec Michael. « Amusez-vous bien », lance Allison avant de monter dans sa chambre. 


À l’hôpital, Michael sort de la chambre d’un malade et se dirige vers le bureau des infirmières, où il demande à l’infirmière de service s’il a des messages. « Non, pas de message, mais M. Elliot Carson est ici. Il veut vous voir ».  

Michael va le voir et lui dit qu’Eli a besoin de se faire opérer rapidement. Il ne lui cache pas que l’état d’Eli est préoccupant. 

Elliot s’inquiète, mais Michael lui dit qu’il ne doit rien laisser paraître à Eli. Il doit l’informer de l’opération (prévue lundi) dans la légèreté de la conversation. Il lui fait confiance pour ça. Il se rappelle la façon formidable dont Elliot a aidé George et lui donne le livre que Constance offre à Eli.

Elliot pénètre dans la chambre d’Eli. Ce dernier lui dit que l’ennui, les médicaments, les piqûres et les rayons X sont en train de le tuer à petit feu. 

Il prend le livre de Constance, tandis qu’Elliot lui apprend qu’il va devoir se faire opérer lundi prochain. Eli est contrarié, mais Elliot lui demande de faire confiance aux médecins. 

Eli sourit : « Fiston, à mon âge, je ne fais plus confiance qu’à Dieu. Et aussi à toi. » 

Eli aimerait qu’Elliot trouve une femme, se marie et lui donne des petits-enfants. Elliot lui dit que ce n’est pas encore d’actualité. 


Dans l’appartement de Sharon Purcell, Betty enfile un collier de perles et des boucles d’oreilles tout en discutant avec Sharon. 

Le téléphone sonne. C’est Phil. Sharon demande à Betty si elle souhaite avoir un rendez-vous avec l’ami de Phil, Roy Roberts. 

Betty hésite, et finalement accepte. Libby, l’ancienne co-locataire de Sharon, a laissé quelques vêtements que Betty peut emprunter. Sharon lui prête également un manteau de fourrure qu’elle essaie. Elle se regarde dans le miroir et s’appelle « La Cendrillon de New York ».


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