Episode 37

Jeudi 21 janvier 1965

Solitude

Ce matin d’hiver commence comme tous les autres à Peyton Place. Mais dans les heures qui suivent, un certain nombre d’événements dramatiques vont se produire et diverses vies vont en être modifiées pour le meilleur ou pour le pire. 

Le square sous la neige. Le canon. La camionnette du laitier.


Constance ouvre la porte de la cuisine et laisse entrer le laitier, qui lui apporte deux cartons de bouteilles de lait ainsi qu’un pot de crème fraîche. Constance lui propose un café bien chaud, qu’il refuse poliment. Il parle du froid intense qu’il fait en ce moment. 

Une fois le laitier parti, Julie entre dans la pièce. Constance lui fait savoir qu’elle a été vraiment très heureuse d’avoir Julie auprès d’elle. « Es-tu sûre de vouloir partir ? », lui demande Constance. 

Julie est en effet décidée à partir de chez Constance pour reprendre une vie normale chez elle. 

Julie lui parle de George. Selon ce dernier, Leslie est responsable de tout ce qui est arrivé. Elle s’inquiète aussi pour Betty. Savoir sa fille seule dans une grande ville comme New York lui fait froid dans le dos. 

Constance lui répond de ne pas s’inquiéter. Quand Betty aura besoin d’elle, elle l’appellera. 

Allison descend les escaliers. Elle a un petit problème avec la fermeture de sa jupe. Constance l’aide, mais c’est Julie qui arrive à régler le problème. 

Allison doit aller voir le proviseur du collège pour des cours particuliers. Elle voit, près de la porte, la valise de Julie et semble contrariée de savoir qu’elle quitte la maison.  


Au sanatorium, George est questionné par le docteur Kessler. Ce dernier lui fait parler de son emploi et de sa vie de famille.

Il apparaît que George n’est pas une personne responsable de ses actes. Il a du mal à s’exprimer et ne peut même pas dire le nom de sa fille au médecin. Cependant, il est calme et semble détaché de la vie réelle.


En face de la maison des Anderson, le drapeau de la boite aux lettres est levé. Michael Rossi arrête sa voiture devant la demeure et se rend chez Julie. 

Cette dernière est assise sur une marche des escaliers menant à l’étage. Le front appuyé contre le mur, elle sanglote bruyamment. 

Le médecin, voyant que personne ne vient ouvrir la porte, se permet d’entrer, étant donné que la porte n’est pas fermée à clé. 

Michael est venu dire à Julie que George fait des progrès et qu’on prend bien soin de lui. Julie dit qu’elle se sent terriblement seule dans cette grande maison, sans George et surtout, sans Betty. 

Le médecin est également venu lui proposer de prendre la place de secrétaire laissée vacante par Laura. Julie n’a pas pourtant aucune expérience en tant que secrétaire médicale, mais cela importe peu pour Michael. Julie ne semble pas emballée par l’idée, Mike lui demande d’y réfléchir.


Au lycée de Peyton, Allison discute avec son conseiller d’orientation des différentes possibilités d’études qui lui sont offertes. Techniquement, elle peut passer aux études secondaires.

Rodney rencontre Allison alors que cette dernière sort du bureau du conseiller. Ils parlent un moment ensemble. 

Rodney rappelle à Allison que Constance a dit qu’elle ne voulait plus qu’ils se voient et qu’il respecte sa décision. Allison lui dit que rien ne pourra plus être comme avant pour eux, l’ombre de Betty est toujours présente dans leur vie.


À New York, Betty regarde autour d’elle. Elle entre dans une luxueuse boutique qui se nomme « Ellen » et qui a un slogan en français : « ici on parle anglais ». 

Elle semble impressionnée par le haut standing de l’établissement. Elle demande à parler à une amie : Sharon Purcell. On l’introduit dans un salon d’essayage.

Sharon enfile un châle en fourrure, tourne sur elle-même et salue Betty. Betty est étonnée devant tout ce luxe. Plus étonnée encore d’apprendre que sa nouvelle amie s’habille principalement ici et à un compte à elle. 

Sharon fait essayer à Betty le châle. Elle dit qu’elle est venue à New York parce que cette ville est grande et qu’on peut y accomplir de grandes choses. Elle est sûre que Betty, elle aussi, peut réussir sa vie dans cette grande métropole.


Pendant ce temps, à Peyton Place, le docteur Rossi se gare en face du Peyton Professional, le bâtiment abritant son cabinet et le Clarion. 

Elliot se précipite vers lui et l’emmène directement voir Eli au magasin, car ce dernier ne se sent pas bien. 

Michael demande à Eli s’il a pris les pilules qu’il lui avait prescrites. Mais Eli répond non. Il n’ose pas aller à la pharmacie, de peur de rencontrer le pharmacien, Calvin Henley, le père d’Elizabeth. 

Michael fait admettre immédiatement Eli à l’hôpital, tandis qu’Elliot se charge d’aller récupérer les pilules chez son ex-beau-père.

Elliot se rend à la pharmacie afin de chercher les médicaments nécessaires à son père. 

Calvin Hanley termine avec madame Reynolds, qui lui paye la somme de 1 dollar 75. Il prend tout son temps avec cette cliente. Elliot insiste en disant qu’il s’agit d’une urgence. 

Calvin ne se presse pas, et Elliot en devine la cause. Le pharmacien est persuadé qu’il a tué sa fille. Elliot s’en défend une nouvelle fois. Calvin, cependant, le déstabilise lorsqu’il lui demande s’il a déjà été rendre visite à Elizabeth au cimetière. Elliot avoue que non. 

Calvin, lui, y va tous les dimanches « Vous n’êtes pas heureux de me revoir à Peyton Place, dit Elliot. Pourtant, il va falloir vous y faire, car je vais y rester ». Il dit à nouveau à Calvin qu’il est innocent du crime et que quelqu’un, à Peyton Place, est coupable et en liberté.


Depuis New York, Betty appelle sa mère chez les Mackenzie. Allison lui fait savoir qu’elle n’habite plus ici et qu’elle a regagné sa maison. 

Allison souhaite lui parler davantage, et notamment lui dire que son père a été interné, mais Betty semble peu disposée à engager une conversation avec elle. Elle raccroche en la remerciant et en lui disant qu’elle allait appeler sa mère chez elle. Constance entre et Allison lui dit que Betty a appelé.


Leslie rend visite à Julie et l’invite à dîner. Julie est réticente, mais Leslie ne voit pas où est le mal : il invite juste une amie à dîner, ce qui n’est pas un crime. 

Betty appelle juste au moment où Julie sort avec Leslie, la ratant de peu. 


Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s