Mardi 19 janvier 1965
Betty à New York
Pour certains, New York City est un endroit excitant et fascinant. Pour Betty Harrington, fuyant une vie qui devenait intolérable, c’est un endroit rêvé pour démarrer une nouvelle vie. Betty a de grands espoirs, mais très peu d’argent en poche.
Une vue de la ville de New York.
Betty est dans une agence intérim à Manhattan. Elle parle avec une certaine Mme Wagner afin de voir dans quelle branche elle peut travailler.
Sharon Purcell se précipite dans le bureau sans frapper. Elle vocifère qu’elle attend depuis la moitié de la matinée et demande à Mme Wagner si elle va devoir attendre encore longtemps. Elle s’entend dire qu’elle connaît le règlement et qu’elle ferait mieux de retourner à sa place et d’attendre sagement son tour.
De nouveau seule avec Mme Wagner, Betty raconte qu’elle a quitté Peyton Place voici quelques semaines. Elle dit qu’elle n’est pas mariée et qu’elle n’est pas enceinte. Elle a désespérément besoin d’avoir un travail.
Seulement, voilà : elle n’a aucune expérience professionnelle, aucun diplôme en poche. Mme Wagner ne lui cache pas que cela va être dur pour Betty de trouver un emploi.
Betty avait pensé devenir mannequin. La directrice de l’agence lui répond qu’il y a à New York des centaines de filles qui veulent devenir mannequin. « Je pensais plutôt être modèle dans un magasin », réplique Betty.
Mme Wagner connaît les difficultés qu’ont les jeunes provinciales à s’intégrer dans une grande ville et lui conseille de retourner chez elle.
En sortant du bureau, Betty est en pleurs et elle est réconfortée par Sharon Purcell qui se présente à elle et lui tend un kleenex. Elle invite Betty à venir chez elle. Elles partent en direction du centre-ville.
De retour à Peyton Place, au manoir des Harrington, Rodney et Norman discutent avec leur tante Laura qui a décidé de partir en Europe. Elle a reçu suffisamment d’argent du Cabinet de son mari pour pouvoir prendre des congés prolongés.
Elle doit prendre le train dans quelques minutes, puis un vol de nuit. Elle dit à Norman qu’il doit accepter la mort de sa mère.
Leslie lui dit qu’il vient d’appeler la gare et que le train arrivera à l’heure. Rodney accompagne Laura en voiture jusqu’à la gare.
La Taverne est un bar tenu par une certaine Ada Jacks. Elliot entre dans le bâtiment et parle avec Ada. « J’ai lu ton retour dans les journaux », dit-elle.
Elliot lui commande une boisson. Ada lui dit qu’il doit enterrer le passé. Mais Elliot sait que certaines personnes pensent qu’il a tué sa femme. Paul Hanley, par exemple, qui l’a accusé au tribunal. « Il t’a vu tuer Elizabeth », dit Ada. « C’est ce qu’il a dit, mais il se trompe ». Paul n’était qu’un enfant à l’époque.
Elliot lui dit qu’il a découvert le corps de sa femme et qu’il a entendu quelqu’un partir en courant.
Ada connaissait bien Elizabeth, et Elliot lui demande de faire un effort pour se rappeler qui elle voyait à l’époque. Ada lui répond qu’elle ne sait pas, qu’Elizabeth voyait beaucoup d’hommes.
Elliot insiste et se met en colère. « Regarde-toi, dit Ada. Tu es plein de colère et de rancœur. Tu devrais oublier cette histoire et recommencer une nouvelle vie. » Il s’excuse d’avoir été brutal et jette sur le comptoir une pièce pour la boisson, puis il quitte la Taverne.
Allison sort de chez elle et trouve Rodney en train de remplir la mangeoire pour oiseaux. Elle est toujours distante avec lui, et lui dit qu’il n’aurait pas dû, les oiseaux ont déjà assez à manger.
Il lui propose de la conduire à la bibliothèque. Il ferait n’importe quoi pour être avec elle. Elle refuse et lui demande s’il a des nouvelles de Betty.
Constance sort à son tour et invite Rodney à entrer, tandis qu’Allison s’en va.
Il dit à la mère d’Allison qu’il revient de la gare où il a emmené sa tante Laura.
Constance dit à Rodney qu’elle ne veut plus qu’il tourne autour d’Allison. Rodney se défend : « Je veux juste lui parler ». Constance lui répond qu’il arrive à tout le monde de faire des erreurs.
Rodney lui parle franchement. Il lui dit que toute sa vie a été dictée par ses parents. Aujourd’hui, il aimerait prendre ses propres décisions et ne pas faire ce qu’on attend de lui. Constance est impressionnée par la maturité de ses propos.
Allison traverse le square pour se rendre à la bibliothèque. Elle y voit Elliot qui se propose de l’aider à porter sa pléthore de livres.
Allison lui parle de son manque d’expérience et Elliot lui dit qu’avoir été exclu de la vie normale pendant de si nombreuses années relève également d’une expérience.
Allison retire quelques livres et lui dit que la bibliothèque est une seconde maison pour elle.




