Episode 35

Jeudi 14 janvier 1965

La démission  

Un galet lancé dans un fleuve fait toujours des ricochets. Elliot Carson, qui a passé dix-huit années en prison, est lancé dans le fleuve de la vie des habitants de Peyton Place, où les ricochets ne vont pas manquer.

Note : Depuis l’épisode précédent, George Anderson a été admis par le docteur Rossi au Greenvale Sanatorium de Green Valley.

Le square. Allison court vers le bonhomme de neige fabriqué par les enfants dans l’épisode précédent, et redresse son chapeau.


Elliot rend visite à Constance dans la galerie de livres. Constance lui dit qu’Allison ne sait pas qu’il est son père. Elle sait seulement qu’il était en prison depuis 18 ans. 

Constance exprime son inquiétude. Elliot dit qu’il ne ferait jamais rien pour blesser Allison. 

Allison entre et Constance la présente à Elliot Carson. Allison dit qu’elle ne savait pas que sa mère connaissait Elliot. 

Elliot dit à Allison qu’il a lu sa chronique en prison. Il lui dit qu’il a été rédacteur du journal de la prison. 

Ils sympathisent, se trouvant des points communs.  La littérature, notamment. Ils parlent de Jane Austen et de l’enseignante en anglais du collège. Constance semble mal à l’aise devant la situation. 

Elliot sort avec Constance à l’extérieur de la boutique tandis que Leslie arrive en voiture et s’arrête près d’eux. Il souhaite un bon retour à Elliot. Il propose à Elliot un emploi à l’Usine. « Ne compte pas là-dessus », répond Elliot d’un air dédaigneux avant de partir. 

Depuis la fenêtre du Cabinet du docteur Rossi, Laura observe toute la scène. Leslie dit à Constance qu’Elliot le considère comme son pire ennemi.


À la réception du Cabinet de Michael, Laura classe quelques dossiers quand Leslie arrive. Elle est de mauvaise humeur. 

L’ayant vu en train de parler à Elliot, elle se demande ce qu’il lui voulait. Leslie lui répond qu’il lui a juste souhaité un bon retour et lui a proposé du travail. Il lui assure que sa démarche était sincère, mais Laura lui rappelle l’intérêt qu’il portait à la femme d’Elliot avant son décès. 

Leslie se met en colère et lui dit qu’elle dépasse les bornes. Il n’est pas venu ici pour parler d’Elliot. 

Il est venu voir si elle avait des nouvelles de George Anderson. Il a l’intention de payer la facture du sanatorium. Laura ironise : deux bonnes actions en une seule matinée ! Elle est sûre que Julie appréciera une telle marque d’intérêt. 

Elle ajoute que George est toujours très perturbé, et il invective son frère en lui disant qu’il a toujours aimé manipuler les gens et les considérer comme les pièces d’un jeu d’échecs. 

Leslie devine ce qui ne va pas chez Laura : elle est amoureuse du Dr Rossi alors que lui n’a d’yeux que pour Constance Mackenzie. Selon lui, elle devrait renoncer à le séduire. 


Dans le square, Norman redresse le chapeau du bonhomme de neige. Rodney arrive en voiture sur la place et klaxonne pour Norman. Il l’invite à l’accompagner pour porter des vêtements à George au sanatorium de Green Valley. 

Norman décline l’offre et retourne au bonhomme de neige. Rodney sort de sa voiture et parvient à lui. 

Il aimerait l’inviter au cinéma, mais Norman lui dit qu’il a déjà prévu d’y aller avec Allison. 

Si Rodney pense qu’il y a une compétition entre eux, Norman ne le voit pas comme ça et lui rappelle qu’il est toujours marié. 

Rodney se plaint d’être marié à une femme qui s’est enfuie du domicile conjugal. Norman lui dit qu’il n’est pas trop tard, qu’il peut récupérer Betty, mais Rodney ne voit pas comment. Il aimerait être un héros pour Betty, et pour Norman aussi. 

Tandis qu’il retourne tranquillement à sa voiture, Norman sourit et lui jette une boule de neige qui atterrit dans son dos. Les deux frères commencent alors une  joyeuse bataille. 


Michael arrive au cabinet et dit à Laura que son neveu est en train de faire une bataille de boules de neige avec d’autres camarades au square. Il avoue avoir été tenté de les rejoindre. 

« Puis-je vous parler un instant ? ». La voix de Laura est très solennelle et attire la curiosité de Michael. 

Laura souhaite prendre congé du cabinet pour voyager à travers le monde. « Ne vous méprenez pas, dit-elle. J’aime beaucoup mon travail, mais j’ai vraiment besoin de prendre du recul ». 

Côté financier, elle est très à l’aise grâce à l’argent qu’a versé Michael pour reprendre le cabinet de son défunt mari. Concernant Donald, elle ajoute que la seule chose qu’elle ait faite pour lui est de l’avoir toujours poussé de l’avant. Comme elle a voulu pousser ensuite Mike. Elle pensait pouvoir apprendre des choses au médecin, mais c’est finalement le médecin qui lui en a appris une : si l’on se connaît bien soi-même, alors on est à l’aise dans n’importe quel endroit.


Il fait nuit. Allison et Matthew sont au bureau du Clarion. Tandis que Matthew la félicite sur son dernier article, Allison demande à consulter les archives du Clarion. 

Elle cherche des renseignements sur Elliot et le meurtre de sa femme. Matthew hésite. L’histoire est plutôt sordide et il ne veut pas qu’Allison la transforme en un de ces contes romantiques dont elle raffole. Allison lui assure que ce n’est pas le cas. 

Il se trouve qu’elle a fait la connaissance d’Elliot ce matin et qu’elle aimerait en savoir plus sur lui. Matthew extirpe d’une étagère un énorme livre d’archives contenant de vieilles éditions du journal. Il laisse Allison le consulter. 


Au magasin des Carson, Elliot travaille avec Eli. Ce dernier l’invite à dîner à l’auberge. Elliot mentionne que la liberté conditionnelle coûte 8000 dollars par an. 

Il demande à voir le livre de comptes et s’aperçoit que le magasin ne rapporte pas beaucoup d’argent. Mais Eli s’en fiche, il a retrouvé son fils et c’est le principal. C’est finalement Elliot qui invite son père à dîner.

Depuis sa sortie de prison, Elliot Carson réside dans la pension de Mme Hewitt. Mme Hewitt frappe à la porte de sa chambre et lui apporte un oreiller en duvet d’oie. 

Elle lui dit qu’elle a perdu une pensionnaire, Mme Cook, qui a déménagé parce qu’Elliot est ici. Elliot lui dit qu’il n’a absolument pas l’intention de lui créer de problèmes. 

Elle parle de sa fille Nell, qu’Elliot a connue lorsqu’il était au lycée. Nell et Elizabeth, la femme d’Elliot, étaient amies. Il jure qu’il n’a pas tué sa femme. « Certaines personnes disent qu’elle a mérité ce qui lui est arrivé », dit Mme Hewitt. 

Eli et Elliot s’habillent pour aller dîner. Elliot apprend alors une chose qui l’ébranle totalement : Eli a toujours pensé son fils coupable du meurtre. « Liz était une mauvaise personne », dit Eli en tentant de justifier le geste de son fils. 

Elliot est désespéré. Pendant toutes ces années, il pensait qu’au moins une personne sur terre ne le croyait pas coupable, et maintenant il se sent très seul. (En fait, cette scène laisse présager le rejet auquel va devoir faire face Elliot.)


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