Episode 34

Mardi 12 janvier 1965

Le siège  

Minuit à Peyton Place. La place est déserte, mais une lumière brûle derrière les rideaux du bureau où George s’est barricadé, créant un rempart entre lui et le monde qui l’entoure.

Les lumières de la rue. La fenêtre du bureau de l’agence d’assurances de George Anderson au deuxième étage du bâtiment de la banque.


George place des cartouches dans un chargeur et insère le chargeur dans son pistolet automatique japonais. 


Le feu brûle dans la cheminée. Chez lui, Michael Rossi est sur le canapé, en train de lire. Il entend du bruit et va dehors. 

Elliot est ici. Michael l’invite à entrer. Ils parlent. Elliot évoque son passé dans cette maison, et tous les objets qui s’y trouvent lui rappellent des morceaux de son enfance. 

Michael lui sert un verre de whisky et lui demande quels sont ses projets pour la maison de la plage. Elliot lui répond qu’il projette de la repeindre. 

Lorsque Michael va droit au but en lui demandant s’il compte revenir vivre ici, Elliot lui répond qu’il doit encore y songer.


Le collecteur de loyers, Howard King, frappe à la porte du bureau de George Anderson. George se repose sur un canapé. Il est barricadé à l’intérieur et ne répond pas. 

King insiste et frappe de nouveau. Il sort une clé et débloque la porte, mais la porte est barricadée par une grosse armoire. 

Il implore Anderson d’être raisonnable. King entend le cliquetis de l’armement du pistolet. Il sursaute, effrayé. 


Dans la maison des Mackenzie, Julie et Constance sirotent un café dans la cuisine lorsque le téléphone sonne. Julie parle à Howard King, qui l’informe du problème. 

Julie prend les choses en main. Elle demande à Constance d’appeler le Dr Rossi pour qu’il la rejoigne au bureau de George. 

Plus tard, Rossi frappe à la porte du bureau de George et l’appelle. Le téléphone sonne à l’intérieur du bureau. 

De la vapeur s’échappe du radiateur, effrayant George. Rossi continue d’appeler George, sans succès. Julie, de son côté, tente aussi une approche, en vain. 

Le téléphone sonne à nouveau. George, perturbé par le bruit, tire sur le combiné. Affolée, Julie essaie d’entrer de force, mais n’arrive pas à ouvrir la porte. Rossi la retient. 

La détonation se fait entendre jusqu’au square. Elliot aussi l’entend, se fraye un chemin entre les badauds et se précipite dans le bâtiment de la banque. Il monte jusqu’à la porte du bureau de George et convainc George de le laisser entrer. 

Il demande à Rossi de rester dans l’entrée. Les deux vétérans parlent d’histoires de guerre pendant un moment. Elliot l’appelle sergent Anderson. 

Dehors, Allison et les autres habitants de la ville observent le siège et parlent de George Anderson. 

Elliot demande à George ce qui est arrivé au téléphone. Profitant d’un moment d’inattention, il frappe George derrière la tête avant de lui prendre le pistolet automatique des mains. Le coup semble avoir fait recouvrer un peu d’esprit à George. 

George sort du bureau, suivi par Elliot. Michael souhaite emmener George à l’hôpital avec sa voiture. Elliot aperçoit pour la première fois Constance depuis qu’il est sorti de prison. 

Ils ne se disent rien. George demande à Elliot de venir avec lui. Les deux hommes montent à l’arrière de la voiture de Michael. 

Matthew rejoint Allison à la librairie et ils parlent un instant. Allison a toujours pensé que les gens étaient foncièrement bons. Matthew ne lui dit pas le contraire.


Michael se rend chez les Mackenzie pour donner des nouvelles de George à Constance et Julie.

George va être admis dans un sanatorium pour se reposer. C’est un maniaco-dépressif (ancien nom donné aux bipolaires). Julie souhaite avoir plus d’informations sur cette maladie et Mike lui explique que George passe d’un stade à l’autre : des moments de bonheur aux moments de terrible dépression. 

Il donne deux sédatifs à Julie, qui refuse. « Ce n’est pas moi qui suis malade, docteur », dit-elle.  Mike soupire et dit : « Un homme qui tire un coup de feu sur un téléphone parce qu’il sonne est un homme dangereux ». Elliot a eu de la chance de ne pas avoir été blessé. Ils conviennent qu’Elliot a pris un sacré risque. 


Des enfants fabriquent un bonhomme de neige dans le square tandis qu’Elliot se dirige vers la librairie pour parler avec Constance. 

Elle lui demande ce qu’il pense de Michael Rossi. Elliot lui répond qu’il a bien pris soin d’Eli. Mais à part ça, il ne sait pas quoi penser de lui. 

Il lui dit de ne pas être effrayé par lui. Il demande ce qu’Allison sait de lui. « Elle sait juste que tu as fait 18 ans de prison, et c’est tout ce qu’elle a besoin de savoir ». 

Cette situation l’inquiète. « Je ne ferais jamais rien qui pourrait blesser Allison », assure Elliot.


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