Episode 97

Jeudi 30 juillet 1965

Le télégramme  

Le Dr Vincent Markham a appris à vivre avec le sentiment de frustration et d’échec. Au cours de sa mission médicale au Pérou, les jours et les nuits étaient la plupart du temps interminables. Mais ses frustrations et ses échecs ne l’ont jamais touché personnellement. Aujourd’hui, il en est autrement.

L’entrée du Colonial. La piste de danse où les élèves du bal de promo se déhanchent. Dans sa chambre, le Dr Markham est assis. Il boit un verre. Il est gêné par le bruit de la musique. 


Vincent appelle la réception du Colonial dans lequel il réside pour demander si le bruit de la fête de promo va enfin cesser.

— Ce maudit bal de promo a lieu depuis que je suis arrivé ici, aboie-t-il au réceptionniste. 

Alors qu’il raccroche, Claire entre dans sa chambre pour lui rendre une visite, et surtout lui annoncer une nouvelle. 

En effet, Claire a décidé de ne pas  divorcer. Ironique, Vincent dit que sa mission de pitié est un peu prématurée.

Il pense qu’elle veut rester mariée parce qu’il est malade. Elle lui répète qu’il mourra s’il retourne au Pérou.


Ada est derrière le bar de la Taverne lorsque Rita entre. 

Sentant une nouvelle fois sa fille troublée, Ada lui demande ce qui ne va pas, ajoutant que Rita semblait perturbée pendant toute la soirée. Elle lui demande ce qui s’est passé pour qu’elle soit bouleversée de la sorte. 

Pour toute réponse, Rita lui dit qu’elle va se coucher. Ada lui demande alors s’il s’est passé quelque chose avec Joe Chernak. 

Sans répondre, Rita se précipite dans la chambre et ferme la porte.


Rodney fait la cuisine pour Allison dans son appartement. Sur la table de travail se trouvent des œufs, du jambon, des tomates, des oignons, du fromage suisse et du poivron vert. 

Allison demande en riant s’il va vraiment mettre tous ces ingrédients dans l’omelette. 

Rodney l’embrasse soudainement. Allison est troublée. Il veut l’embrasser de nouveau, mais cette fois, elle refuse. 

Rodney lui dit à quel point il l’aime. Il ne veut surtout rien gâcher entre eux. Elle lui dit qu’elle ne veut pas aller trop vite et il compte respecter sa décision.


Steven et Betty reviennent chez les Anderson. 

Steven, en parfait gentleman, lui souhaite bonne nuit et lui demande s’ils pourront de nouveau sortir ensemble. Betty lui dit qu’elle a passé une très belle soirée et lui répond qu’ils vont sans doute se revoir. 

Steven s’éclipse et Betty entre chez elle. Elle est surprise de voir sa mère encore debout à une heure aussi tardive. Julie a une tasse de thé dans une main et un roman policier dans l’autre. 

Betty avoue avoir passé une agréable soirée. Ils ont dîné en ville et ensuite sont partis sur la route de Boston pour prendre un verre.

 Julie lui demande si elle compte sortir de nouveau avec Steven. Betty pense qu’elle en aura encore l’occasion. 

Cependant, Julie lui dit de ne pas oublier le révérend Bedford. Il est clair qu’elle préférerait savoir sa fille avec le révérend plutôt qu’avec l’avocat. 

Betty lui dit qu’il y a une connexion entre elle et Steven : ils ont tous les deux vécu dans le manoir des Peyton et y ont tous les deux étaient malheureux.


Norman entre à la Taverne et discute avec Ada. Cette dernière avoue qu’elle sent Rita préoccupée, mais que la jeune fille n’a rien voulu lui dire. 

Norman aurait aimé lui parler, mais il ne peut pas puisque Rita est déjà partie se coucher.


Dans la chambre de Kim, le manège à jouet projette des ombres inquiétantes sur le mur. 

La fillette se réveille en hurlant, elle a fait encore une fois un cauchemar. Doris et David se précipitent dans sa chambre pour la consoler. 

Puis David descend et veut téléphoner à Amy, à New York. Amy est la jeune fille qui s’occupait de Kim lorsqu’ils étaient là-bas. Doris finit par le dissuader. 

Kim se lève et écoute son père depuis le haut de l’escalier. Mais elle fait un faux pas et tombe en criant. 

Doris se précipite vers elle, la prend dans ses bras et la ramène dans sa chambre.


Depuis sa chambre à l’auberge, Vincent est au téléphone avec l’opérateur de l’hôtel, à qui il dicte un télégramme à envoyer :

CARL RICHTER, EAST GLEN CONNECTICUT. DOIT AVOIR VOTRE RÉPONSE. AUTRES PARTIES INTÉRESSÉES, EN PARTICIPATION FINANCIÈRE. DEMANDE UNE RÉPONSE DANS LES PLUS BREFS DÉLAIS. SIGNÉ, VINCENT MARKHAM. 

Il demande ensuite à l’opérateur de le réveiller par téléphone à sept heures demain matin.


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