Mardi 24 août 1965
Une bagarre sur le quai
Allison Mackenzie est convaincue que l’attaque de son père envers la fabrique de Peyton Place, et plus particulièrement envers David Schuster, est plutôt une attaque personnelle contre le nouveau directeur. Elle prend la forme d’une lettre à l’éditeur parue dans les colonnes du Clarion et ouvertement signée par Elliot Carson.
Le square. Un pompier qui lave son camion. Les enfants jouant à la balle.
Allison revient de l’épicerie italienne et s’arrête dans le square pour discuter avec David Schuster.
Ce dernier lui dit qu’il adore la cuisine italienne et qu’il n’a pas encore eu l’occasion d’avoir un dîner italien depuis qu’il est arrivé à Peyton Place.
Allison lui dit qu’elle adore aller à l’épicerie italienne pour sentir l’odeur des bonnes saucisses et du fromage.
Elle informe David qu’elle et Rodney ont décidé de faire un pique-nique aux fruits de mer. David espère avoir un jour le temps d’aller faire un pique-nique de fruits de mer. Avec Rodney, elle va aller ramasser les palourdes sur le quai pour le pique-nique.
Allison et David arrivent devant l’agence immobilière de Peyton Place. Elle s’excuse pour la lettre publiée par son père dans le Clarion.
Elliot, justement, se trouve dans les parages et les rejoint. Schuster offre à Allison de porter son sac à provisions jusqu’à la librairie.
Il demande ensuite à parler à Elliot, s’il a un peu de temps. Elliot lui répond qu’il a tout le temps qu’il faut. Ils se rendent au magasin maritime pour discuter.
Bien entendu, la conversation s’étend sur la fabrique et les ouvriers. Elliot lui dit que les conséquences vont être très graves s’il continue à licencier du personnel.
— Votre responsabilité, Schuster, n’est pas seulement vis-à-vis de Martin Peyton, mais de la communauté entière.
— Aucun changement radical n’est facile, répond David. On en sort toujours blessé.
David lui dit que son édito était à charge. Il s’en est clairement pris à lui. Elliot s’en défend.
Elliot lui annonce qu’il va prendre la direction du Clarion. David accuse le coup et le félicite sans enthousiasme.
Kenneth se rend au cabinet de Michael pour lui annoncer qu’il repart pour Pittsburgh. Il remercie le médecin de l’avoir appelé pour lui parler de l’état de santé de son frère.
Il lui dit que Vincent est un homme fier et qu’il recevra 110.000 dollars pour sa fondation au Pérou. Michael lui demande s’il compte repartir en hélicoptère.
Kenneth emprunte un stylo à Rossi et signe un chèque de 10.000 dollars pour l’hôpital de Peyton Place. Il veut aussi que ce soit Michael qui décide comment dépenser cet argent.
Vincent se rend chez les Morton pour parler avec Claire. Il lui annonce qu’il repart pour le Pérou et que son frère a financé son projet.
Elle s’excuse d’avoir voulu le convaincre de ne pas repartir. Il lui demande à qui appartient son cœur et elle lui répond qu’il appartient à Peyton Place.
Elle ne repartira donc pas avec lui. Elle lui demande quand est prévu le départ. Il ne sait pas. Probablement demain.
Il admet avoir reçu la lettre qu’elle lui avait envoyée au Pérou lui demandant le divorce. Et il admet aussi que c’est cette lettre qui l’a fait venir à Peyton Place. Ils parlent longuement et calmement. Vincent ouvre son cœur pour la première fois. Il lui dit à quel point il regrette de ne pas lui avoir parlé de ses sentiments quand ils étaient au Pérou.
Ils se regardent longuement, puis ils s’étreignent et s’embrassent.
Stella se promène dans le square en mangeant un cornet de glace. Deux vieilles femmes assises sur un banc la regardent passer devant elles.
Devant la poubelle, Stella veut jeter le cornet, mais n’arrive pas à ouvrir le récipient.
Le Dr Rossi passe devant elle, et débloque l’ouverture. Elle le remercie. On peut voir la caserne des pompiers au loin, mais aucun camion à l’horizon.
Michael passe son chemin et salue les deux vieilles femmes sur le banc.
Stella se rend à la pharmacie et commande à Rita un « green river ». Rita la regarde sans comprendre :
— Un quoi ?
Stella lui explique qu’il s’agit d’un mélange de soda et de tilleul.
— Qu’est-il arrivé à Calvin Hanley, est-ce qu’il a pris sa retraite ? s’enquiert-elle.
Rita fait une grimace.
— Il est mort l’hiver dernier. (épisode 48).
Steven est au comptoir et se tourne vers elle.
— Tu as l’impression de ne jamais être partie ?
Avec un sourire, il prend sa tasse de café et la rejoint.
— C’est aussi ce que j’ai ressenti quand je suis revenu. Les noms sur les vitrines changent, mais c’est tout.
— Je ne m’attendais pas à ce que Peyton Place change, répond Stella.
Elle se tourne vers lui et le reconnaît immédiatement. Elle ne l’avait pas remarqué jusqu’à présent. Stella et Steven étaient amis au collège.
Steven lui avoue avoir reçu son diplôme d’avocat et Stella lui raconte qu’elle est maintenant préparatrice en pharmacie.
Steven présente Stella à Rita Jacks qui est en train de préparer le cocktail particulier de la jeune femme. Steven lui dit que sa mère travaille pour Peyton, tandis que Stella rectifie et dit que sa mère travaille chez les Schuster.
Stella lui dit que Joe est revenu hier soir à Peyton Place. Rita sursaute en entendant cette nouvelle. Steven sourit à Stella :
— On devrait aller dîner ensemble un de ces soirs.
Sur le quai, Norman essaie d’avoir une conversation calme avec monsieur Kent, son nouvel employeur. Il a une idée pour racler encore mieux le socle du bateau.
Mais Kent n’est pas intéressé. Il lui dit qu’il a des outils bon marché, de la main-d’œuvre bon marché et pas de frais généraux. Et ça lui va très bien comme ça. Il donne à Norman une clé et lui dit de fermer lorsqu’il s’en ira. Ils se verront demain.
Au moment où Kent s’en va, Joe Chernak arrive près de lui et lui demande un travail. Mais Kent a déjà quelqu’un. Joe lui demande qui, et Kent lui répond qu’il s’agit de Norman Harrington. Puis Kent s’en va.
Joe va voir Norman, furieux, et veut se battre avec lui. Il ennuie Norman et lui prenant ses clés et en lui parlant de Rita qu’il considère encore comme sa petite amie.
— Est-ce que tu t’entends bien avec ma nana ?
— Fiche le camp, Joe. À moins que tu n’aies assez de tripes pour te battre avec moi. Rita est avec moi maintenant. Tu dois te faire une raison.
Ils se battent comme des chiffonniers, et c’est Joe qui sort vainqueur de la bagarre.




