Episode 88

Vendredi 9 juillet 1965

Un orage se prépare  

Norman Harrington a changé. Grâce à sa relation amicale avec  Rita Jacks. Mais ni Norman ni Rita ne se doutent que cette amitié a un prix à payer.

Le kiosque à musique. La rue principale. Une femme sort de la pharmacie et se dirige côté est. Norman parvient au bas des escaliers de son appartement, portant ses livres scolaires.


Norman manque de se heurter à Steven Cord. Il le salue et lui dit que c’est une belle journée. 

Steven, lui, pense qu’il fait trop chaud et que cela n’augure rien de bon. Il lui dit qu’il se rend à la fabrique avant de prendre un bus pour Boston. 

Il y va pour remettre quelques papiers à Martin Peyton. Il invite Norman à marcher un instant avec lui. Norman décline l’invitation, mais demande à Steven de passer le bonjour à son grand-père.


Norman se rend à la pharmacie et voit Joe Chernak assis au bout du comptoir en train de parler à Rita. 

Joe dit à Rita que son café est excellent. Elle lui demande 55 cents, mais il voudrait encore un beignet. Elle dit qu’ils sont tous rassis et qu’ils sont prêts à être jetés. 

Elle lui redemande les 55 cents. Il paie finalement et lui dit qu’il la verra plus tard. Rita lui dit que non. 

Joe ricane 

— La même bonne vieille Rita. Elle commence toujours par dire non. 

Norman parvient à eux et menace Joe. Il ne veut plus qu’il approche Rita. Ils se disputent au moment où Betty entre. Norman ordonne à Joe de rester loin de Rita. 

— Sinon quoi ? dit Joe.  

— Sinon je te tue ! réplique Norman devant l’assistante médusée. 

Joe s’en va, après avoir dit à Rita qu’il la verra plus tard.  

— Norman, que s’est-il passé ? s’enquiert Betty. 

— Rien, répond simplement Norman. 

Pendant ce temps, Rita fait une crise de panique derrière son comptoir. Elle se reprend et dit à Norman qu’elle ne veut pas qu’il se mêle de ses problèmes. Elle a peur pour lui. Norman s’en va. 

Betty s’approche du comptoir. Elle est venue pour une tasse de café. Voyant Rita bouleversée, elle essaie de lui changer les idées :

— J’ai appris que tu commences des cours du soir. C’est une idée formidable. 

Mais Rita n’est pas d’humeur à trouver quelque chose formidable en ce moment. 

— Ça ne marchera pas. Rien ne marche. Mes cours, ce job, Norman…

Betty trouve cependant que Rita et Norman vont très bien ensemble. Mais Rita répond qu’elle le traîne vers le bas avec ses histoires et qu’elle ferait mieux de renoncer à lui pour le protéger. 

 Betty n’est pas de cet avis :

— Ne fuis pas, Rita. Ne fais pas comme moi. J’ai fui parce que je pensais que c’était la seule solution. Puis j’ai fait marche arrière et tout cela ne m’a rien procuré de bon. Si tu ne fuis pas, tu ne seras pas obligée de faire marche arrière. 

Rita pleure tellement que Betty lui offre son mouchoir. 


Dans son bureau à la fabrique, Julie est au téléphone. Elle informe David que monsieur Howard Fischer est en ligne et veut lui parler. 

Doris entre au moment où Julie dit à son correspondant que Schuster vient juste de sortir. Elle prend son numéro (738-4672). 

Julie annonce Doris à David. Doris entre dans le bureau directorial et donne un cadeau très spécial qu’elle a acheté chez l’antiquaire. Il s’agit d’un encrier. 

David demande à sa femme quelle opinion elle se fait de Julie. Mais Doris n’a fait que l’apercevoir. Pour elle, il semblerait que la secrétaire soit agréable, efficace et attirante.

De retour au secrétariat, Julie revient du hall pour trouver Steven Cord en train de l’attendre. Il lui dit qu’il a rencontré Betty l’autre soir au Colonial avec Jerry Bedford.

Il demande à voir monsieur Schuster. Julie lui répond qu’il est déjà avec quelqu’un. Elle prend l’interphone et annonce Steven à David. 

Steven demande à Julie si elle avait déjà travaillé ici auparavant, avec Leslie Harrington. 

David fait entrer Steven et le présente à Doris. Steven lui fait savoir qu’ils se sont déjà rencontrés. L’avocat doit attraper le bus de 11 heures pour Boston. Doris lui demande de passer le bonjour de sa part à Martin Peyton. 

Selon Steven, Peyton est un homme qui souffre de solitude et qui a beaucoup apprécié le message que Doris lui avait envoyé. 

Tandis que Steven est sur le point de partir, Doris l’invite à un dîner qu’elle donne au manoir. Steven accepte. 

Après le départ de l’avocat, David s’étonne et dit à sa femme qu’il ignorait qu’elle avait prévu un dîner. 

Elle veut inviter les Dowell puisqu’ils leur doivent un dîner. David souhaiterait être consulté avant qu’elle ne prenne ce genre de décision. 

Doris dit à David que Steven est leur seul « lien » avec Martin Peyton. Il leur faut entretenir ce lien. David lui répond qu’elle ne doit pas en faire de trop. La scène se termine tandis que Doris s’en va.


Le Dr Rossi essaie de se débrouiller tant bien que mal avec le standard téléphonique. Il raccroche sans le vouloir avec madame Newton. 

Le téléphone ne cesse de sonner. Michael est en ligne avec madame Whitley et raccroche en lui précisant qu’il la rappelle plus tard. 

Une autre ligne sonne. Cette fois, il s’agit d’un faux numéro. Betty entre et s’aperçoit que Michael ne s’en sort pas. Étant donné qu’elle est de repos

 ce matin, elle propose au médecin de répondre au téléphone à sa place. 

Elle s’installe au bureau et rappelle madame Whitley pour Michael qui vient de recevoir les résultats de ses examens. Elle raccroche, satisfaite de son appel. 


Au magasin Carson, Elliot demande à Eli de faire l’inventaire des draps. Elliot remarque que son père est dépressif et l’invite à dîner le prochain soir. 

Eli lui raconte qu’il a vu Matt Swain à l’auberge. Tous les deux ont un point commun : le poids de la solitude. 

Elliot aurait bien invité son père ce soir, mais Allison passe chercher Kim et Doris pour les amener au collège voir le spectacle de marionnettes. 

Eli espère qu’elles penseront à prendre leur parapluie. Elliot lui fait savoir que le baromètre est encore haut, mais Eli persiste à dire qu’elles feraient mieux de prendre leur parapluie. Ils évoquent la tempête de 1961. 

Matthew vient chercher Eli. Il leur dit qu’un bulletin météo d’alerte vient d’arriver au journal. On annonce une grosse tempête avec une forte pluie avant minuit. Eli part avec Matthew, ravi d’avoir de la compagnie. 


Plan d’une enseigne au collège :

La Reine de la Neige

Présenté par le Collège de Peyton

Section dramatique.

Allison s’entretient avec Doris après le spectacle de marionnettes. Elle lui demande si elle était dans un club de comédie lorsqu’elle était à l’école. Doris répond par l’affirmative en ajoutant qu’elle a même été citée dans un journal. 

Allison lui demande si elle n’a jamais voulu être écrivaine. Doris lui répond qu’elle voulait avant tout « être quelqu’un ». 

Doris demande à Kim de ne pas toucher à une marionnette. Allison présente à Kim une jeune fille d’origine chinoise prénommée Li. 

Allison s’apprête à partir, mais Doris lui demande si elle veut bien aller manger une glace avec eux. 

Allison lui répond qu’une tempête se prépare. Doris lui répond qu’elles ont encore du temps avant que l’orage n’éclate. 

Allison lui dit qu’elle connaît un endroit sur le quai qui s’appelle Sandy’s, où ils font 18 sortes de parfums différents. On entend soudain le tonnerre gronder.


Rita sort de la bibliothèque avec des livres sous le bras. Des éclairs strient le ciel. Elle se précipite vers le square, qu’elle traverse à grandes enjambées. 

Devant le Clarion, Joe Chernak gare sa voiture et la rejoint. Il commence à l’ennuyer une nouvelle fois. Il insiste pour qu’elle monte avec lui. Elle se débat. 

Il lui dit qu’il va pleuvoir. Il insiste pour la ramener, mais elle refuse. Il continue à insister. Rita est terrifiée par cet homme.


Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s