Episode 77

Jeudi 10 juin 1965

Le son du canon 

Le temps a suspendu son vol, et maintenant il redémarre avec une rapidité inattendue. Les parents d’Allison Mackenzie sont de retour à la maison. Et pour la première fois dans sa vie, Allison se surprend à regarder chez elle avec les yeux d’une étrangère. 

Trafic dans le square. Allison, en portant des fleurs, parvient à la porte d’entrée de la maison des Mackenzie, devenue maintenant la maison des Carson.  


Elliot ouvre la porte. « Bonjour, Allison. Viens, entre ». 

Constance va chercher les cadeaux pour sa fille. Allison tend les fleurs à Elliot. Elle reçoit un ours Théodore Roosevelt. 

Elliot invite sa nouvelle famille à manger au Colonial. Allison refuse en disant qu’elle a promis aux Schuster de garder leur fille ce soir. Elle leur dit qu’elle est heureuse qu’ils soient de retour à la maison. 

Elle monte ensuite à l’étage se changer, tandis qu’Elliot dit à Constance qu’il y a tant de choses qu’il voulait lui dire. Les deux parents sont déçus de ne pas avoir leur fille avec eux pour leur première soirée ensemble.


David Schuster entre au manoir et annonce à tout le monde qui est à portée de voix qu’il est à la maison. Doris lui répond qu’elle est à l’étage. 

Il lui dit qu’il va se préparer une boisson. Elle l’appelle d’en haut en lui disant qu’il doit y avoir du martini quelque part. 

Il monte et découvre sa fringante femme prête pour leur repas du soir. Ils sont invités par Maître Théodore Dowell. David n’était pas prévenu et il est un peu contrarié. Doris lui répond qu’elle a laissé un message à sa secrétaire, mais David était à White River toute la journée. Elle lui annonce que c’est la « fille Mackenzie » qui garde Kim ce soir, précisant qu’elle la trouve très intelligente.

Doris aimerait pouvoir aider David à la Fabrique, lui donner des conseils sur le travail, mais David n’est pas très chaud pour ça. « Ne me repousse pas », dit Doris en se lovant contre lui, avant que la sonnette de la porte d’entrée retentisse.

David descend l’escalier et laisse entrer Allison. Il la remercie d’être venue et lui dit que sa femme va bientôt descendre pour lui donner des instructions. Puis il retourne en haut afin de se préparer pour le dîner avec les Dowell. 

Allison aperçoit Kim cachée derrière le canapé. « Bonsoir Kim », dit la jeune fille à l’enfant.


À l’hôpital, Bob et Janet Sinclair attendent au bureau des renseignements. Janet est enceinte, et sur le point d’accoucher. 

Betty se montre et Mlle Choate lui dit d’emmener Mme Sinclair à la chambre 115, pendant qu’elle s’occupe d’installer son mari dans une salle d’attente. 

Betty est un peu choquée, car elle connaît bien Janet et son mari, ils étaient à l’école ensemble.

Betty aide Janet à s’installer dans son lit. Elle lui dit qu’elle avait appris son mariage avec Bob. Janet assure qu’elle voulait lui envoyer une invitation, mais le mariage s’est décidé trop rapidement. Betty lui dit de ne pas s’en faire pour ça.

Janet a une contraction, et Betty est bienveillante avec elle. Janet voudrait que Betty reste près d’elle, elle aurait moins peur. Elle lui avoue qu’elle n’a jamais eu l’intention de lui envoyer une invitation au mariage. 

La jeune infirmière la met à l’aise et lui dit qu’elle doit s’absenter un instant, mais qu’elle revient dès que possible. 

Elle sort de la chambre et rencontre le Dr Rossi. Il voit qu’elle semble contrariée. Elle raconte au médecin que la patiente sur le point d’accoucher, elle la connaît. Elle et Rodney avaient l’habitude de sortir ensemble avec Bob et Janet. 

Et maintenant, Janet va avoir un bébé, alors que Betty a perdu le sien. C’est dur pour elle. Mais Mike lui dit qu’elle doit agir en professionnelle et la renvoie dans la chambre de Janet.


Au manoir, Allison s’occupe de Kim tandis que Doris lui donne les dernières directives pour la soirée. Doris demande à Allison de coucher Kim à 8 heures. David vient à son tour et embrasse sa fille. Ils se disent au revoir. 

Allison et Kim ont dessiné une image. Allison dit à l’enfant que ce serait bien de l’achever avant l’heure du coucher. Mais Kim gribouille le dessin avec rage, sous le regard choqué d’Allison.


La limousine Peyton arrive à l’auberge Colonial Post et Raymond Gorby, le conducteur des Peyton, aide un homme à en sortir.  

Un passant s’arrête un instant et observe le mystérieux homme, avant passer son chemin. 

— On dirait qu’il vous connaît, dit le chauffeur. 

— Ce n’est pas impossible, répond l’homme. 

Pendant que Gorby prend les bagages dans le coffre et les emmène à l’intérieur du Colonial, l’homme mystérieux en profite pour observer la place. Il regarde Matthew entrer au Clarion. 

À l’intérieur du Clarion, Matthew vérifie sa montre de poche et la remet dans sa poche. L’avocat Théodore Dowell entre afin de parler avec Matthew de Martin Peyton. 

Dowell dit qu’il a organisé un dîner parce qu’il veut savoir quel genre d’homme est David Schuster en dehors du travail.


Dans l’appartement au-dessus de la Pharmacie, Norman et Rodney se préparent pour aller dîner au Colonial. Rodney offre à Norman d’emprunter sa cravate. 

Norman ne veut pas y aller, mais Rodney insiste :

— Le Dr Rossi a eu la gentillesse de nous inviter, nous ne pouvons pas refuser. 

— Vas-y, toi. Tu n’auras qu’à lui dire que j’ai d’autres plans. 

— Mais tu n’as pas d’autres plans, proteste Rodney. 

Norman finit par accepter de venir. Depuis la fenêtre, ils aperçoivent la limousine de leur grand-père et se demandent ce qu’elle fait là. L’homme mystérieux les observe depuis le square. 

De même qu’il observe attentivement Doris sortir de la voiture et s’engouffrer au Colonial. 


David Schuster dépose Doris devant l’auberge et dit qu’il va l’attendre dans le couloir. 

Au comptoir du Colonial se tient le conducteur de la limousine Peyton, monsieur Gorby. Il reconnaît Doris et elle le salue. Elle pense que monsieur Peyton est ici, mais le chauffeur lui dit qu’il n’en est rien. 

— Comment va M. Peyton ?, s’enquiert-elle. 

— Pas mieux, mais pas pire non plus.

— Est-ce que vous pensiez que j’essayais de vous soutirer des informations ? 

Il ne répond pas. Soudain gênée, elle quitte la zone de réception. 


Dehors, dans le square, l’homme mystérieux (dont on apprendra dans le prochain épisode qu’il s’agit de Steven Cord) admire un canon planté comme décor. 

Il allume une cigarette et, avec son briquet, fait mine d’allumer la mèche imaginaire du canon. « Boom », dit-il.


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