Mardi 27 avril 1965
Ressentiment
Un nouveau drame se joue à l’hôpital. Elliot Carson, gravement blessé par George Anderson, doit aller au bloc opératoire une seconde fois, dans l’espoir d’arrêter l’hémorragie.
Dans la salle d’opération, les médecins se regroupent autour du malade.
Dans la salle d’attente, Constance dit à Allison que tout va bien se passer pour Elliot. Mais Allison reste distante.
Constance veut qu’elle lui parle. Allison trouve que tout est si soudain. Elle apprend que son père est en vie, mais qu’elle doit aller le voir à l’hôpital et qu’il risque de mourir.
Constance lui demande pardon. Elle lui demande aussi de la comprendre, mais Allison n’y parvient pas. Elle ne sait pas si elle pourra reparler à sa mère si Elliot ne s’en sort pas.
Paul entre à la Taverne et commande à boire à Ada Jacks. Elle est sarcastique en lui disant que les affaires n’ont jamais été aussi florissantes qu’en ce moment. « Une chose à propos d’une fusillade, Paul : vous pouvez compter là-dessus pour faire attirer les clients au bar ».
Elle lui demande s’il pense qu’Elliot Carson va s’en sortir ? Paul l’espère.
« Je me doute bien que vous l’espérez », raille la patronne du bar. Paul lui répond qu’il n’a jamais voulu que tout cela arrive. George n’avait pas d’arme sur lui, il ne pouvait pas savoir ce qui allait se passer.
Ada se souvient que Paul était très proche de sa sœur Elizabeth. Mais l’enseignant se souvient du moment où elle l’a rejeté.
Ada lui répond : « Normal, vous êtes un casse-pied. Aucune fille ne veut avoir un petit frère encombrant dans les jambes à chaque instant de sa vie ».
Paul critique son père qui mettait sa sœur sur un piédestal alors qu’il le malmenait : « Il me battait pour purger sa colère et ainsi continuer à aimer sa fille ».
Ada lui répond qu’il ne faut pas blâmer un mort. « Ce sont toujours les vivants qu’il faut blâmer », ajoute-t-elle.
Dans la salle de repos de l’hôpital, Betty dit à Mlle Choate que Mlle Clark la remplace.
Mlle Choate présente Claire Morton à Betty Anderson. Betty se renseigne sur l’état de santé d’Elliot Carson.
L’infirmière en chef l’informe qu’il est toujours en chirurgie. Claire se débarrasse de Choate en lui disant qu’elle reste boire un café.
Elle s’approche de Betty et lui dit que la salle de repos a toujours été sa pièce favorite. Elle ne sait pas ce que c’est d’attendre la fin d’une opération. Elle est chirurgienne et lorsqu’elle opère, elle n’a pas le temps de penser. Tandis que ceux qui attendent le font sans l’angoisse.
« Mlle Choate a dû vous parler de mon père et de ce qu’il a fait, » dit Betty. Claire acquiesce. Elle parle très gentiment à la jeune femme et Betty trouve du réconfort auprès d’elle.
À la réception, Michael donne de bonnes nouvelles à Constance et Allison : Elliot est hors de danger. Constance dit à Allison qu’elles devraient rentrer à la maison.
Allison dit à sa mère de rentrer seule. La jeune fille souhaite rester. Allison mentionne la photo de monsieur Mackenzie trônant hypocritement sur la cheminée.
Elle redit à Constance qui si Elliot ne s’en sort pas, elle ne lui pardonnera jamais. Constance dit à Allison qu’elle a besoin d’elle. Mais Allison s’éloigne.
Le Dr Rossi parle alors en privé avec Constance. Il lui offre un café en salle de repos. Il lui dit qu’Allison passe par une mauvaise période, mais que tout va s’arranger. Constance l’espère. Elle prend congé du médecin après lui avoir dit qu’elle a quelque chose d’important à faire qu’elle aurait dû faire depuis longtemps.
Chez les Morton, Grace discute avec sa fille Claire. Cette dernière a reçu une autre lettre du Pérou signée du Dr Vincent Markham. Le regard de Claire s’assombrit et Grace ne comprend pas pourquoi, car sa fille a toujours beaucoup admiré Vincent.
Le Dr Morton appelle d’en bas. Grace lui répond depuis la chambre de Claire.
Le médecin a amené Michael à la maison pour dîner. Morton précise qu’ils peuvent aller au restaurant si c’est un problème. Le Dr Rossi contacte l’hôpital par téléphone.
La mère de Claire sent sa fille quelque peu troublée. Au cours de la conversation, le Dr Rossi mentionne l’article de Matthew Swain au sujet de Claire dans le Clarion. Claire insiste pour donner un verre à Michael.
Paul continue à boire à la Taverne lorsque Rodney apparaît. Il va s’asseoir à côté de Paul.
Rodney veut avoir des réponses sur la fusillade.
Ada parvient à eux et demande à Rodney sa carte d’identité s’il veut un verre. Mais Rodney lui répond qu’il n’est pas là pour boire.
« Comment avez-vous réussi à manipuler George Anderson pour essayer de tuer mon père ? », demande-t-il à l’enseignant.
Paul lui répond que cette supposition est ridicule. Mais Rodney sait qu’il était avec George plus tôt dans la soirée.
« Nous avons bu deux verres ensemble », se défend Paul. Il suggère à Rodney d’interroger Leslie s’il veut des réponses, car lui ne peut pas lui en donner : « s’il y a un homme qui sait mieux que quiconque ce qu’il s’est passé, c’est Leslie Harrington. Demandez-lui, Rodney. Demandez-lui ce que ma sœur Elizabeth avait en commun avec la femme de George Anderson, Julie. Et demandez-lui comment votre mère s’est sentie au sujet de cela. Demandez-lui ce que ma sœur a écrit dans son journal. Et demandez-lui au sujet du tissu de mensonges et de supercheries qu’il a tissé autour d’un meurtre ! »
Rodney prétend que Paul est tellement confus dans ses paroles qu’il ne sait plus ce qu’il dit.
Il exige à nouveau de savoir ce qu’a fait son père et Paul lui donne une cinglante réponse : « Vous voulez une réponse simple ? Je vous la donne. Votre père a tué ma sœur ! »
Betty s’apprête à rentrer chez elle quand elle voit Allison se morfondre dans la salle d’attente.
Elle lui dit qu’elle ne peut pas rester seule ici.
Allison s’épanche sur ces problèmes. Elle n’a jamais vraiment pu parler avec Elliot depuis qu’elle sait qu’il est son père.
Betty souhaite ramener Allison chez elle, mais cette dernière ne veut pas rentrer à la maison. Elle demande si les Anderson peuvent l’héberger.
Betty est extrêmement surprise par cette demande. Finalement, elle sourit à Allison et accepte volontiers.




