Episode 55

Jeudi 25 mars 1965

Bagarre sur le quai 

Une nouvelle semaine d’hiver débute à Peyton Place. Pour Elliot Carson, cette matinée semble inhabituellement froide. Observant Elliot Carson traverser le square, William Wainwright ne peut s’empêcher d’imaginer les pensées de cet homme. Il sait qu’Elliot Carson a les moyens de se disculper du meurtre de sa femme en impliquant une autre personne.

Elliot marche sur la place. Il jette une boule de neige au hasard. William Wainwright l’observe depuis la fenêtre de son bureau.


Au magasin maritime Carson, Wainwright arrive pour parler avec Elliot. « Je reviens juste de Boston. J’ai parlé à mon associé à propos de notre nouvelle preuve… »

Elliot l’interrompt : « J’ai changé d’avis à propos du journal. Je ne veux plus m’en servir. »

L’avocat est étonné : « C’est la seule chance qu’il vous reste pour vous disculper, et vous êtes en train de la gâcher. »

Elliot lui dit simplement d’oublier cette affaire. Il ne peut pas se servir du journal intime. 

Comme un client entre dans le magasin, Wainwright n’insiste pas et s’en va. 


Au manoir des Harrington, Leslie entre dans la salle à manger tandis que Rodney descend les escaliers. 

Leslie se demande qui a drogué la boisson de Norman la nuit dernière. 

Il voudrait savoir qui est cette fille avec qui est Norman. Rodney lui dit que c’est « juste une fille ». Leslie veut en savoir plus : où travaille-t-elle ? Dans un magasin, répond son fils. (Il est curieux de voir que Leslie ne connaît pas Rita alors que l’on verra plus tard qu’il connaît très bien sa mère Ada. On peut parler ici d’une erreur de « bible »). 

Rodney lui demande de ne pas intervenir dans cette affaire. Il est bien décidé à s’en occuper lui-même.

Leslie lui demande alors de se renseigner sur ce qu’il s’est passé ce fameux soir. Il insiste sur le fait qu’ils sont une famille et qu’ils doivent se serrer les coudes. Rodney rétorque : « Oui, papa. Nous sommes une famille. Une famille pas ordinaire, mais une famille. »


Betty est devant la salle des infirmières lorsque Michael arrive. 

Miss Morgan, l’infirmière de service, lui dit que le docteur Morton l’attend dans son bureau. Rossi se rend à son bureau. Morton le salue chaleureusement et lui fait savoir qu’il vient de recevoir un télégramme l’informant de la prochaine venue de sa fille, Claire. Elle est actuellement à Lima, au Pérou. Il précise que Claire est également médecin. 

Miss Choate frappe à la porte et entre, apportant le rapport du personnel de la semaine. Elle en profite pour dire à Morton que Betty est partie très tôt hier après-midi, sans même avoir demandé la permission. 

Morton et Michael prennent tous deux la défense de Betty. Miss Choate est également heureuse de savoir que la fille de Morton est bientôt de retour à Peyton Place. 

De toute évidence, l’infirmière en chef veut se faire bien voir du chef du personnel. Morton appelle l’aéroport international de Miami et demande à ce que sa fille l’appelle dès qu’elle arrive.

Miss Esther Choate croise Betty dans le couloir. Elle peste contre la jeune fille, car elle ne respecte pas les règles de l’hôpital. 

Cette fois, elle prétend que la jeune fille ne fait pas attention aux plateaux à distribuer aux malades, car elle ne suit pas la procédure de l’hôpital. 

Elle lui dit que Claire Morton, la fille du médecin, aurait respecté ces règles, même si elle n’avait eu que six ans. Elle ne tarit pas d’éloges à son propos. Selon elle, c’est une fille extraordinaire. 

Elle se rappelle avec nostalgie Claire enfant quand elle venait voir son père travailler. Aujourd’hui, elle est devenue à son tour une brillante médecin. 


Chez les Harrington, Leslie regarde sa montre et fait entrer Wainwright, saluant sa ponctualité. 

Ils parlent ensemble du journal d’Elizabeth et du fait qu’Elliot a décidé de laisser tomber.

« Comment avez-vous réussi à vous mettre Elliot dans la poche de cette façon ? », demande l’avocat. 

La réponse de Leslie sonne comme une menace : «  Si vous voulez un bon conseil, ne creusez pas trop le passé, Maître. Martin Peyton n’aimerait sûrement pas découvrir ce qui s’y cache. »


Allison traverse le square pour se rendre à la librairie tandis que Rodney conduit sa décapotable.Il aperçoit la jeune fille et klaxonne. Allison le rejoint. Ils restent à parler au beau milieu de la rue. 

Allison demande des nouvelles de Norman. « Il va aussi bien que possible », répond son frère. Elle demande s’il peut l’emmener à l’école, mais il doit refuser, car il a autre chose à faire. Ce n’est pas de chance : d’habitude c’est lui qui lui propose de la conduire, et elle qui refuse. Pour une fois qu’elle lui demande, il est obligé de refuser. 

Une autre voiture klaxonne, le conducteur est gêné par leur présence sur la route. Ils s’écartent pour laisser passer le véhicule, puis Allison se rend à la librairie tandis que Rodney retourne dans sa voiture et démarre. 

À la librairie, Allison salue sa mère. Constance travaille sur l’arrangement des rayons. Allison lui demande si elle peut aider, mais Constance lui dit qu’elle a presque terminé. 

Allison ne parlait pas des livres. Elle lui dit qu’elle est là pour tout aide dont elle aurait besoin. Émue, Constance l’étreint. 


Depuis le quai, on peut voir des bateaux naviguer en arrière-plan. 

Kitch Brunner travaille dans les docks tandis que Rodney l’appelle. Il se présente à lui et lui demande qui a drogué la boisson de Norman. 

Kitch lui dit qu’il ne voit pas de quoi il parle. Il n’a rien fait de mal. Rodney lui répond qu’attacher son frère au pilori était très mal. 

« Pourquoi est-ce que vous avez fait ça ? » demande Rodney. Kitch lui répond par une autre question : « Et pourquoi est-ce que ton frère t’a envoyé ici ? » 

Rodney lui dit que Norman ne sait pas qu’il est ici. 

Earl arrive et en guise de provocation, lui lance une boule de neige et s’avance vers lui, l’air fâché. 

Kitch présente Rodney à son ami. Il se moque de son prénom, disant qu’il est ringard. 

Furieux, Rodney se jette sur les deux hommes et se bat avec eux. Il gagne. 

Il conseille à Kitch et son ami de rester loin de son frère s’ils veulent éviter les ennuis. 


À l’extérieur de la pharmacie, Paul aperçoit Betty (qui rentre chez elle) et engage la conversation. 

Betty lui dit que son père est à la maison. Paul la fait entrer dans le magasin, qui est fermé. Le nouveau propriétaire prend possession des lieux demain matin et il est venu s’assurer que tout est en ordre. Ils continuent leur conversation à l’intérieur. 

Paul demande à Betty si elle connaissait bien son père. Puis il engage une nouvelle fois une conversation étrange et malaisante.  

Lorsque Betty s’apprête à partir, Paul la retient en voulant lui offrir une boisson chocolatée ou une glace à la vanille. 

Betty rappelle à Paul sa sœur Elizabeth. Ils discutent encore un moment, puis finalement Betty s’en va. Mais Paul la suit et lui parle encore un peu. Il ne semble pas vouloir la quitter. Finalement, ils se disent au revoir et Betty prend enfin congé de Paul.


Constance va voir Elliot à son magasin pour lui parler. « Tu ne devrais pas venir ici. », lui dit-il. 

Mais Constance veut savoir comment Elliot va faire pour prouver son innocence s’il ne peut pas se servir du journal intime d’Elizabeth.

Elliot lui répond qu’il va attendre. S’il y a une chose qu’il a apprise en prison, c’est bien la patience. 

Paul arrive et Elliot lui demande ce qu’il veut. Paul avoue que c’est lui qui a déposé le journal de sa sœur à la maison de la plage. Il veut le récupérer pour s’en servir contre Leslie. « Je sais que vous protégez quelqu’un. Et je sais aussi que j’ai témoigné contre la mauvaise personne au procès. Je veux que Leslie paye pour ce crime. Et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il soit puni. »


Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s