Mardi 23 mars 1965
Le retour de George
Il est très tard ce samedi soir. Constance Mackenzie est allée voir Elliot Carson à son cottage pour lui dire que Leslie Harrington menace de révéler qu’Elliot est le père d’Allison.
L’océan. Deux voitures garées près de la maison de la plage, celle de Constance et celle d’Elliot.
Constance est toujours avec Elliot. Ils parlent du journal d’Elizabeth et de l’incidence qu’il peut avoir sur la vie d’Allison.
Constance avoue à Elliot qu’elle a peur. Cependant, elle comprend l’importance que ce journal revêt aux yeux d’Elliot. « Tu ne dois pas abandonner ce journal, parce que c’est la seule chance de te disculper de ta condamnation pour meurtre », dit-elle.
Plan de la boite aux lettres des Anderson, puis de la maison des Anderson. À l’intérieur, Betty parle à Julie de George. Elles sont toutes deux inquiètes à la perspective de sa visite.
Julie l’informe qu’elle doit passer prendre Georges à 1 heure demain après-midi et le ramener à 8h30 le soir même.
« Je me demande bien comment nous allons pouvoir lui parler de l’annulation », s’inquiète Betty. Elle ajoute qu’elle ne pourra pas l’accompagner pour aller le chercher, mais qu’elle sera là pour le raccompagner.
Les deux femmes sont terrifiées à l’idée de recevoir George et de la réaction qu’il va avoir lorsqu’il apprendra que Betty n’est plus mariée à Rodney.
Betty exige de sa mère qu’elle attende d’être avec eux pour lui en parler.
À l’hôpital, Rodney entre dans la chambre de Norman et lui apporte un tee-shirt propre.
Il veut savoir où se trouvait Norman la nuit dernière, et qui l’a frappé. Norman lui donne le nom des agresseurs, mais ne veut pas qu’il y ait de suite.
Betty entre pour dire à Norman qu’il a une visite. Il s’agit de Rita, qui entre dans la chambre et se présente à Rodney.
Elle lui dit que la sœur de sa mère travaille dans cet hôpital la nuit, et c’est pourquoi elle savait que Norman était ici.
Rodney accueille la jeune fille très froidement, avant de la laisser seule avec Norman.
Rita s’excuse auprès de Norman. « Ce qui est arrivé hier soir n’est pas ta faute », lui répond-il.
Au moment où Rita s’apprête à partir, Norman lui dit que Rodney est venu le chercher en voiture et qu’ils vont la reconduire chez elle. « Rodney ne semble pas m’apprécier », convient Rita.
Chez les Anderson, Julie entre dans le salon, suivie de George, portant une petite boite. Dans cette boite se trouve le buste en argile d’un joueur de football.
George semble aller bien. Il est heureux de revoir Julie et la maison.
Julie lui suggère d’aller faire une sieste en attendant le retour de Betty, mais George refuse. Il veut apprécier chaque moment passé auprès de Julie.
Il n’arrive pas encore à croire que Betty a un emploi et se demande comment le beau-père de sa fille a réagi lorsqu’il l’a appris. Julie ne fait pas de commentaire.
Chez les Harrington, Leslie, Rodney et Norman déjeunent. Christine apporte un plat de nourriture qu’elle pose sur la table. Leslie la félicite, ajoutant que la purée est très onctueuse.
« J’aimerais qu’on fasse une petite ballade ensemble, tous les trois », suggère-t-il. Morose, Norman n’est pas sûr que ce soit une bonne idée.
« Il est important que l’on se parle. Je vous aime tous les deux très fort… », répond Leslie.
Christine interrompt le laïus en prévenant Leslie qu’un homme est au téléphone et souhaite lui parler. Il n’a pas dit son nom, il a simplement dit que c’était très urgent. Leslie prend l’appel.
C’est Elliot. Il lui dit qu’il a le journal. Leslie ne veut pas se rendre à la maison de la plage, mais Elliot insiste pour qu’il soit là-bas à six heures tapantes. Il raccroche.
Finalement, Norman a changé d’avis et se dit prêt à aller faire une promenade en voiture avec son père.
Mais Leslie, en raison de l’appel d’Elliot, est obligé de changer ses plans. Norman est une nouvelle fois déçu par l’attitude de son père.
Chez les Mackenzie, le téléphone sonne et c’est Allison qui va répondre. L’appel est pour elle. Constance est avec Matthew.
« Je pensais que c’était pour moi », soupire Constance. Matthew lui demande si elle attend un appel particulier. Constance acquiesce : « Oui, Elliot doit m’appeler. Leslie Harrington sait qu’il possède le journal d’Elizabeth. Leslie est venu me voir. Il m’a demandé de persuader Elliot de lui donner le journal ou bien il irait raconter ce qu’il sait sur Allison. »
« Est-ce qu’il t’a menacée ? », s’inquiète Matthew.
Allison raccroche et retourne auprès de sa mère et de son oncle avant que Constance puisse répondre. « C’était Paul, informe Allison. Il vous passe le bonjour. »
Constance lui demande ce qu’il voulait. Allison reste évasive : « Oh, rien de spécial… nous avons parlé de tout et de rien. C’était d’ailleurs très bizarre. C’est comme s’il aurait voulu me dire quelque chose et qu’il n’a pas pu, ou voulu le faire. »
Chez les Anderson, George aide à essuyer la vaisselle et prend soin de la ranger dans l’armoire.
« C’est bon que tu sois là », dit sincèrement Betty. George lui répond que c’est un grand bonheur d’être ici avec elles et ajoute qu’il a une surprise.
Il leur montre le buste en argile d’un joueur de football portant un casque. Il l’a fait lorsqu’il était au sanatorium. Julie et Betty s’extasient.
Après quelques instants, Betty se décide à parler à son père. « Tu n’as pas à t’en faire pour ta note médicale, papa. J’ai fait un arrangement avec Rodney et c’est lui qui paye. »
Le sourire de George s’efface. « Je ne comprends pas. »
Elle lui avoue enfin qu’elle et Rodney ont fait annuler leur mariage.
George demeure incrédule. Julie croit bon d’ajouter : « Nous avons pensé que c’était la meilleure chose à faire, George. »
George n’est pas content de savoir qu’un arrangement a été conclu entre Betty et les Harrington pour payer sa note au sanatorium.
Il pense que Betty pouvait obtenir beaucoup plus. Mais il fait contre mauvaise fortune bon cœur. Il assure à Betty et à Julie qu’il va bien mieux maintenant.
Il réclame un café à Betty et une autre part de la délicieuse tarte à Julie. Seul dans le salon, il change de comportement et détruit le buste en argile en plongeant ses mains à l’intérieur.
Leslie marche jusqu’à la maison de la plage et frappe à la porte. Elliot lui ouvre et le fait entrer. Ils parlent bien évidemment de la nuit où Elizabeth est morte.
« Je suis bien venu à la maison de la plage cette nuit-là, avoue Leslie. Mais je n’ai pas tué Elizabeth. »
Les deux hommes se disputent et Elliot menace Leslie avec un tisonnier (le même qui aurait servi à tuer Elizabeth).
Leslie dit qu’il pense Elliot innocent, et que lui aussi est innocent. Mais Elliot n’arrive toujours pas à le croire. Pour lui, Leslie est coupable.
« Je vous propose un marché, Harrington. Je ne laisserai pas l’avocat de Martin Peyton utiliser le journal contre vous et en retour, vous n’ennuierez plus Constance, ni Allison. »
Leslie répond qu’il n’a jamais voulu faire de mal à Constance ni à Allison.
Furieux, Elliot le met à la porte.




