Jeudi 4 mars 1965
L’annulation
Dans cet appartement au-dessus de la pharmacie vivait feu Calvin Hanley. Maintenant, cet endroit, avec tout ce qu’il contient, appartient à son fils, Paul Hanley, y compris les souvenirs amers et les étranges secrets conservés entre ces murs.
Il s’agit de la première nuit après les funérailles de Calvin Hanley. Le square, le pilori, la pharmacie de Peyton Place. Puis les escaliers montant à l’appartement de Calvin Hanley.
Le commissaire-priseur, Mr Arvin, frappe à la porte de l’appartement de Calvin. Paul lui ouvre et le fait entrer. Il mentionne le fait que son père a partagé cet appartement avec sa mère pendant onze ans.
M. Arvin continue son inventaire. Pendant ce temps, Paul ouvre la porte d’une armoire et en sort une mystérieuse mallette. Il tente de l’ouvrir mais elle est cadenassée.
Allison se trouve devant la vitrine de la pharmacie où une affiche indique sa fermeture pour cause de décès. Elle emprunte le trottoir neigeux, passe devant la boutique « Les Femmes » et entre dans la librairie, trouvant sa mère plongée dans la lecture d’un livre.
Allison fait remarquer qu’il ne fait pas seulement froid dehors, mais aussi ici. Elle fait référence à leur dispute. « Nous nous sommes disputées à propos d’un voyage qui finalement n’aura jamais lieu. Tu n’avais jamais été aussi distante de moi », fait remarquer Allison.
Constance lui répond qu’elle n’est pas distante.
Allison est venue faire la paix et dit à sa mère qu’elle l’aime. Émue, Constance l’étreint et lui répond qu’elle aussi l’aime.
En sortant de la librairie, Allison rencontre Elliot sur Glover Street et lui demande si Eli va bien et apprécie la Floride. Elliot est fuyant avec elle. Il lui dit que son père va bien et rentre dans son magasin avant qu’Allison ne termine sa phrase.
Elle aperçoit Betty qui, de l’autre côté du square, entre dans l’imposant bâtiment abritant le tribunal.
Allison entre dans le bureau du Clarion pour y voir son oncle Matthew. Il lui demande si elle vient au Clarion uniquement pour se plaindre d’une coquille faite dans son article.
Elle avoue ne pas y avoir prêté attention et lui dit que sa nouvelle rubrique l’embarrasse : « Je ne comprends pas ce que je vois. Je vois des choses, mais je ne les comprends pas. »
Elle ajoute qu’elle a vu Betty Harrington se rendre au tribunal. Elle ne sait même plus comment l’appeler. Harrington ? Anderson ?
Matt l’informe qu’elle et Rodney sont en procédure d’annulation du mariage.
Allison semble dépassée par toutes ces choses qui changent à une allure folle. Cela l’effraie.
Elle se demande ce qu’il va advenir de la pharmacie maintenant que son propriétaire est décédé. « Ils vont la mettre en vente », répond Matt.
« Oncle Matt… Les choses changent tellement vite. Je veux juste pouvoir les retenir. C’est comme ma mère, je me suis accrochée à elle. »
Matthew lui conseille de ne pas s’accrocher à Constance. En revanche, selon lui, Constance a besoin d’elle.
Avant de partir prendre le bus pour l’école, Allison lui dit qu’elle continuera toujours à l’appeler « Oncle Matt ».
Allison traverse le square en courant, dépasse le canon et s’engouffre dans le bus menant à l’école de Peyton Place.
Au cabinet médical, Julie donne le courrier à Michael. Elle lui donne également le dossier médical de Mme Gail Chapman, qui est probablement la mère de l’amie d’Allison, Abby Chapman. Rossi en profite pour dire à Julie qu’elle fait du bon travail.
Julie dit au médecin qu’il a reçu une carte postale de Rome, envoyée par Laura Brooks, actuellement en vacances en Europe. Elle l’a ouverte par inadvertance.
Laura est actuellement à Rome. Julie l’envie. Avec George au sanatorium, et les problèmes de l’annulation du mariage de Betty, tout semble sans espoir pour elle. Betty n’a pas voulu qu’elle l’accompagne au tribunal. « Pourrais-je être à nouveau une mère pour elle, docteur ? » soupire-t-elle.
Michael la réconforte : « Cela ne veut pas dire qu’elle ne veut pas de vous. Les jeunes veulent vivre une vie d’adulte et s’assumer, mais ils doivent se chercher eux-mêmes avant de devenir des guerriers. »
Bureau du juge Withley. Betty prête serment. Rodney l’a déjà fait auparavant. Maître McVeigh est l’avocat de la demanderesse, Betty, et Theodore Dowell, celui de Rodney.
On demande à Betty de décliner son identité. « Betty Harrington », répond-elle. On lui demande alors son nom de jeune fille. Un peu déstabilisée, elle répond « Anderson, Betty Anderson ».
On lui demande ensuite le nom de son mari. « Rodney Harrington », dit-elle. Enfin, on lui demande le deuxième prénom de son mari et elle admet ne pas le savoir. « M… quelque chose », balbutie -t-elle. On l’informe alors qu’il s’agit de Martin.
Le juge lui demande la raison de l’annulation et Betty lui répond que Rodney ne veut pas d’enfant. « Maintenant, ou bien jamais ? » s’enquiert l’homme de loi. « Jamais », précise Betty.
L’avocat de Betty n’ayant rien à ajouter, le juge Whitley prononce l’annulation. Il informe la demanderesse qu’elle retrouve son nom de jeune fille.
L’audience s’est déroulée très vite, trop vite apparemment pour Betty, qui est étonnée par la brièveté du processus et s’exclame « C’est tout ? »
Maintenant au square, Betty enlève son alliance. Michael s’apprête à entrer dans sa voiture, mais l’aperçoit et décide de la rejoindre. Elle demande au médecin ce qu’elle doit faire de la bague.
Elle dit qu’à Reno, au Nevada, les femmes divorcées jettent leur alliance dans la rivière. Voyant la détresse de la jeune fille, il l’invite à déjeuner à l’auberge.
Dans la rue qui borde les magasins, Matthew se précipite vers Constance et l’invite à manger avec lui à l’auberge. Constance lui dit qu’une bonne minestrone lui ferait le plus grand bien.
Ils parlent d’Allison et du fait que la jeune fille semble à la fois apeurée et troublée par les récents événements.
Derrière le rideau du magasin Carson, Elliot, planté comme un mannequin, regarde fixement dehors Constance et Matthew.
Au Colonial Post Inn, Betty commande un jus de tomates. Michael en fait de même. Betty lui dit qu’elle n’a pas encore 21 ans et que par conséquent, elle est trop jeune pour commander une boisson alcoolisée. Pas assez jeune pour commander une boisson alcoolisée, mais assez mûre pour avoir perdu un bébé et un mari.
Ils conversent tandis que la serveuse leur apporte les deux jus de tomates. Michael revient sur l’interprétation qu’a faite Betty à la jeune Lucy Adams avec la marionnette Marcibel Lunchpocket. Il pense qu’elle est faite pour s’occuper des gens.
Michael est de retour à son bureau. Julie lui dit qu’il a reçu plusieurs appels. Les mémos sont sur son bureau. Michael lui fait savoir qu’il a parlé avec Betty.
Julie est triste car Betty n’a pas pris la peine de lui téléphoner pour lui annoncer l’issue de son audience au tribunal. Mais elle est contente de savoir qu’elle a eu le soutien du médecin.
Michael évoque la possibilité que Betty puisse devenir aide-infirmière. Une aide-infirmière gagne 237 dollars par mois. Il va prendre un rendez-vous pour demain à l’hôpital. Elle lui a semblé emballée par la proposition. Julie, de son côté, est ravie.
Constance arrive pour voir Michael. Elle lui dit qu’elle a des insomnies et que sa tension est élevée. Elle pense que c’est dû au stress. Elle avoue être très nerveuse en ce moment.
Il l’examine, afin de s’assurer que c’est bien nerveux et qu’elle ne souffre pas d’anémie. Lorsqu’elle lui demande s’il va lui prescrire des médicaments, il lui répond que l’on n’a pas encore développé des médicaments pour prendre des décisions à sa place.
Chez les Harrington, l’avocat Theodore Dowell s’entretient avec Leslie à propos du testament de Catherine. Il a essayé de trouver un compromis avec Martin Peyton, mais c’était peine perdue. Le vieil homme est déterminé à ne rien laisser à Leslie.
Norman entre tandis que Dowell s’en va. Leslie souhaite s’entretenir avec son fils. Il veut surtout savoir pourquoi Norman a été voir l’avocat Wainwright.
Norman lui fait savoir qu’il ne veut pas que son père essaie de prouver que Catherine était incompétente. S’il le fait, Norman n’hésitera pas à témoigner contre lui.
Rodney descend l’escalier et croise Leslie qui lui demande d’aller raisonner son frère, puis Leslie se retire à l’étage.
Rodney essaie d’engager la conversation avec son frère, mais Norman est trop bouleversé par la conversation qu’il a eue avec son père. Lorsque Rodney lui demande ce qui ne va pas, Norman répond que rien ne va. Rodney étreint son frère pour le réconforter.
Paul Hanley se trouve dans l’appartement situé au-dessus de la pharmacie. Il ouvre un petit coffre dans lequel se trouvent des lettres et… une clé. Celle-ci permet à Paul de déverrouiller la mallette de son père.




