Mardi 2 mars 1965
Une note salée
Alors que la semaine de travail s’achève pour Calvin Hanley, il doit confronter l’homme qui s’est marié à sa fille et qui a passé de nombreuses années en prison pour son meurtre.
Le square de Peyton Place.
Calvin Hanley ferme la porte de la pharmacie lorsque Elliot arrive et force le chemin.
Elliot affirme que Leslie voyait régulièrement Elizabeth. Il pense que le soir de sa mort, Elizabeth avait projeté de s’enfuir avec Leslie, et que c’est sans doute Leslie qui était avec elle.
Calvin maintient que c’est Elliot l’assassin, et ce dernier insiste en affirmant le contraire. Il sait qu’à l’époque, quelqu’un a mis dans la tête de Paul l’idée qu’Elliot était le meurtrier.
Elliot s’en va et Calvin téléphone immédiatement à Leslie.
Il se rend chez les Harrington. Christine Gordon le fait entrer et il rejoint Leslie au salon.
Leslie lui dit que Catherine a écrit une lettre à Martin affirmant qu’il avait une liaison avec Elizabeth. Il affirme que ce n’est que mensonge.
Calvin demande à Leslie l’assurance que sa fille ne sera pas mentionnée au cours du procès en contestation du codicille. Leslie ne lui promet rien, alors Calvin le menace. À ce même moment, Norman arrive et interrompt la conversation.
Calvin s’en va. Pour faire bonne impression, Leslie demande à son fils comment s’est passé le match de basket. Norman lui annonce que Peyton High a gagné. Ils sont seconds au classement.
Norman essaie de savoir ce qui se passe entre Leslie et Calvin. Leslie lui ment en lui disant qu’il protège les intérêts de Norman et Rodney dans une affaire financière.
Norman n’est pas dupe. Lui pense que Leslie veut faire témoigner Calvin le pharmacien au procès pour dire qu’il prescrivait à Catherine des tranquillisants qui pouvait altérer ses facultés mentales.
Leslie lui répond qu’il ne laissera rien à Peyton. C’est pour ses fils qu’il se bat contre le codicille. Il ne veut rien perdre de ce qu’il leur est dû. « Que crois-tu que nous ayons perdu ? » demande Norman en pensant bien sûr à la mort de sa mère.
Nous sommes à l’hôpital. Munie d’une petite marionnette en chiffon appelée Marcibel Lunchpocket, Betty chantonne à Lucy Adams :
Eat your breakfast with a smile,
And you’ll feel better in a while.
When you’re well as well can be,
You’ll go home so happily
Happy doodle doole dee,
Sing and sing so happily,
Happy doodle doodle dee,
Sing and sing this song with me.
(en parlant) : allez, Lucy, s’il te plaît chante avec moi.
Happy doodle doole dee,
Sing and sing so happily,
Happy doodle doodle dee,
We are jolly as can be.
Michael les interrompt. Il appelle gentiment la jeune fille « Nurse Betty ». Il admire son habileté à s’occuper des enfants.
Une véritable nurse arrive pour donner le bain à Lucy. Michael demande à Betty si elle n’a jamais songé à devenir aide-infirmière. Betty secoue la tête. Elle pense que ce métier demande beaucoup d’expérience qu’elle n’a pas acquis.
Mike pense le contraire et voit que Betty a beaucoup à donner. Il lui dit qu’elle devrait aller voir Mlle Choate, chef infirmière qui s’occupe du personnel.
Paul rencontre Constance dans la rue. Il dit qu’il vient enfin pour payer son ardoise. Il la suit jusqu’à la librairie.
Constance lui parle d’Allison. Paul lui doit 45,25 dollars. Il lui demande s’il pourra montrer New York à Allison au cours de l’excursion.
Constance lui fait savoir qu’elle n’y va pas. Paul insiste sur le fait qu’elle devrait donner la permission à sa fille de s’y rendre. Mais Constance ne cède pas, prétextant qu’Allison est trop jeune pour un tel voyage.
Paul sème le trouble chez Constance en tentant d’évoquer le père d’Allison. Elle se débarrasse de lui en lui souhaitant froidement une bonne journée.
Une fois Paul parti, Constance s’empresse de téléphoner à Elliot au magasin Carson pour lui dire que Paul était ici et qu’il a fait des commentaires troublants.
Il lui dit qu’il vient tout de suite et raccroche brutalement le téléphone, avant que Constance ait pu lui dire qu’il n’est pas obligé de venir.
Elliot arrive précipitamment à la librairie et parle avec Constance de Paul et Allison. Ils savent que Paul suspecte quelque chose. « Tu ne vas pas la laisser aller avec lui à New York, n’est-ce pas ? », s’enquit Elliot.
Constance le rassure en lui disant qu’il est hors de question qu’elle aille à New York. Elliot lui dit que Paul est un garçon à l’esprit tordu.
L’avocat des Peyton, William Wainwright, parle dans son dictaphone. Norman frappe à la porte et il le laisse entrer.
Wainwright est d’une nature très amicale. Norman souhaite l’aider à prouver que sa mère était saine d’esprit.
Ils parlent des compétences mentales de Catherine. Norman demande pourquoi Calvin Hanley est venu rendre visite à son père la nuit dernière. Wainwright n’en a pas la moindre idée mais compte bien le savoir.
Norman lui dit que si jamais son père attaque sa mère, alors il se rangera du côté de sa mère.
Wainwright entre à la pharmacie pour parler avec Calvin Hanley. Madame Miller paye ce qu’elle doit et s’en va. Hanley rappelle à l’avocat qu’il lui a demandé de rester loin de lui. Wainwright lui dit qu’il sera à l’auberge dans la journée, au cas où Hanley voudrait parler avec lui.
Allison est dans la cuisine lorsque Constance rentre. Elle prépare un bœuf Stroganov.
Constance dit à Allison qu’elle ne peut pas aller à New York. Elle ne pense pas que Paul est digne de foi. Allison est extrêmement déçue et reproche à sa mère de ne pas la laisser vivre sa vie comme elle l’entend.
Constance lui dit qu’elles iront un jour toutes les deux, et Allison prend cela comme un lot de consolation, ce qui rend Constance triste.
Paul se précipite vers Elliot dans la rue, près de la pharmacie. Il lui reproche d’avoir influencé Constance dans sa décision de ne pas envoyer Allison à New York avec le Club d’art dramatique.
Elliot lui dit qu’il n’y est pour rien. Il lui reproche de cacher la vérité, ou tout du moins d’en avoir peur.
Est-ce que Calvin continue à le battre avec une ceinture comme lorsqu’il était enfant ? Elliot lui dit qu’il a autant besoin de Paul que Paul a besoin de lui.
Calvin sort de la pharmacie et voit son fils en difficulté avec Elliot. Il est pris d’un malaise et s’écroule.
Paul se précipite vers lui. Il s’agenouille devant le corps sans vie de Calvin.




