Episode 46

Mardi 23 février 1965

L’aveu d’Elliot 

Chaque jour à 10 h 05 précise, le train local arrive à Peyton Place pour prendre les passagers et le courrier. Aujourd’hui, un des passagers est le vieil Eli Carson, un homme qui aurait dû vivre toute sa vie à Peyton Place. Mais ni Eli ni Allison, venue lui dire au revoir, ne savent combien de temps il lui reste à vivre.

Le train entre en gare à Peyton Place. Allison est sur la route du magasin Carson.


Allison se rend au magasin des Carson pour parler à Eli. Elle lui dit au revoir et lui souhaite un bon voyage en Floride, avant de partir. 

Eli est touché par cette marque de sympathie et une fois Allison partie, il dit à Elliot à quel point c’est une jeune fille bien.

Le vieil homme évoque la mort de la mère d’Elliot, se rappelant que son fils s’est engagé dans la marine à la suite de ce décès. Il lui demande de ne pas gâcher sa vie, maintenant qu’il est libre. 

Il voudrait que son fils vienne avec lui en Floride, il veut vendre le magasin et repartir à zéro dans un autre endroit.

« Tu sais bien que ce n’est pas possible, dit Elliot. Pas tant que je n’ai pas prouvé mon innocence ».

Elliot lui dit qu’il ne sera jamais libre tant que le véritable meurtrier de sa femme court toujours.

Eli est nostalgique, il lui dit à quel point il est désolé que sa vie ait été gâchée par ces années de prison. Il aurait tant aimé voir son fils se marier et avoir des petits-enfants.

« Tu es grand-père », lui dit alors Elliot.

Il se doit de dire à son père qu’Allison est sa petite-fille. La mère de Constance avait envoyé sa fille à New York afin de la faire rompre avec Elliot, mais Elliot est parti la rejoindre là-bas. Doucement, Eli revêt son manteau et s’apprête à partir.

Il lui dit qu’il est content d’avoir appris cette nouvelle et Elliot lui répond qu’il ne regrette pas de l’avoir fait.


À la librairie, Allison et Constance ont une sérieuse discussion à propos de l’excursion des élèves à New York. Allison ne comprend toujours pas pourquoi sa mère est réticente à donner son accord.

Lucy Frisby entre pour acheter un livre. Constance va faire des courses et décide de laisser le magasin sous la responsabilité d’Allison. 

Matthew tape à la fenêtre et entre dans la librairie. Allison lui dit que sa mère se sent mal à l’aise à chaque fois qu’elle mentionne la ville de New York. 

Allison se sent frustrée. Elle a le droit de savoir ce qui s’est réellement passé à New York il y a 18 ans. Mais selon Matthew, elle ne devrait pas se poser autant de questions. Il se fâche et lui dit qu’elle doit faire confiance à sa mère. Elle n’est encore qu’une enfant et Constance est à même de savoir ce qui est bon pour elle.


Julie Anderson est maintenant la secrétaire de Michael. Elle aime ce travail. Elle arbore même une nouvelle coupe de cheveux. 

Betty vient lui rendre visite au cabinet et lui remet une boite de chocolats pour son père, George, puisque Julie doit aller le voir. Elles parlent brièvement avant que Michael ne sorte de son bureau. 

Il dit à Julie qu’il sera de retour à 1 heure, aussi Julie pourra rester avec George aussi longtemps qu’elle le désirera. Puis le médecin, après une brève conversation, s’en va. 

Julie dit à sa fille qu’elle est heureuse de travailler pour lui. Elle devient livide lorsque Betty lui apprend que Leslie a payé un détective privé pour la suivre à New York.

Betty lui raconte la vérité sur son séjour : Sharon qui possède un appartement entretenu par un homme marié, et l’homme qui a donné de l’argent à Betty pour qu’elle retourne à la maison. Julie la croit, elle a d’ailleurs toujours cru sa fille.

Elle demande à Betty de dire la vérité à Rodney, mais Betty s’y refuse. À quoi bon ? Leur mariage est de toute façon terminé. Betty a d’ailleurs rendez-vous à 14 heures pour l’annulation.


Au magasin Carson, Robert Wainwright, avocat réputé de Peyton Place, vient voir Elliot. Ils parlent du procès d’Elliot pour le meurtre d’Elizabeth Hanley Carson. 

Wainwright a étudié les minutes du procès. Il demande à Elliot s’il a une idée de l’homme qui est venu rendre visite à Elizabeth la nuit du meurtre. Il n’a jamais pu prouver ce fait devant le tribunal, et c’est ce qui l’a en partie fait condamner. 

Mais Elliot ne sait pas. L’avocat s’apprête à partir. Elliot le retient en lui demandant si lui le sait. Maître Wainwright ne peut rien dire, mais il précise tout de même qu’il a été envoyé par Martin Peyton contre Leslie.

Elliot comprend que Martin se défend contre l’attaque de Leslie sur le codicille. Il comprend aussi qu’il y a des présomptions sur le fait que ce soit Leslie Harrington qui ait rendu visite à Elizabeth le jour de sa mort.


Chez les Harrington, Leslie parle à son avocat, Theodore Dowell, de la liaison qu’il entretenait avec Elizabeth Carson. Ou plutôt, Leslie se défend d’avoir eu une liaison avec elle.

Martin Peyton est cependant prêt à rouvrir les blessures d’il y a dix-huit ans.

« Ted, vous me connaissez depuis des années. Pensez-vous vraiment que je suis un meurtrier ? »

Dowell répond non, mais il prend du temps avant de répondre.

La sonnerie de la porte d’entrée retentit. Norman descend les escaliers et ouvre à Elliot Carson. Elliot demande à Norman s’il peut voir Leslie. Ce dernier l’accueille et le salue. Elliot le salue à son tour et serre la main de Theodore Dowell. L’avocat s’excuse et quitte la maison.

Leslie dit à Norman d’aller faire ses devoirs. Désormais seul avec le maître de maison, Elliot lui demande de but en blanc jusqu’à quel point il connaissait Elizabeth. 

Leslie lui dit qu’Elizabeth allait à l’école avec sa sœur, Laura Brooks. Elliot lui raconte que l’avocat des Peyton, Wainwright, est venu le voir. 

Leslie jure qu’il n’a jamais rien eu à voir avec la femme d’Elliot, ce qui constitue, bien entendu, un mensonge. Leslie offre un verre à Elliot, mais il le refuse et s’en va.


Un petit feu se consume dans la cheminée de la maison de la plage que Michael Rossi loue aux Carson. Dehors, un homme trébuche sur la pelle à neige.

Entendant le bruit, Michael se lève et regarde par la fenêtre le visiteur approcher. Il s’agit de Paul Hanley. Michael ouvre la porte et Paul entre de lui-même, précisant que sa sœur avait habité cette maison des années auparavant. 

Michael lui offre un verre. Paul lui demande s’il aime habiter ici. Paul, lui, ne voudrait pas y vivre. Pas à cause des souvenirs, mais en raison du désordre. Paul parle français en disant : « Plus les choses changent, plus les choses restent les mêmes ». Michael traduit sa phrase en anglais. 

Paul lui demande s’il est un pèlerin ou un voyageur.  Un pèlerin a une destination. Paul est un voyageur sans destination. 

Voyant qu’il tourne autour du pot, Michael lui demande le vrai but de sa visite. Paul n’en a pas vraiment. « Cette maison me fait froid dans le dos. », souffle le jeune enseignant. 

Il aimerait revenir en arrière, quand il était enfant et que sa sœur lui ouvrait la porte et lui demandait d’aller se laver les mains avant le goûter. 

Elliot arrive, frappe à la porte et entre. Paul s’excuse et part.


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