Episode 2

Jeudi 17 septembre 1964

Une visite à la librairie

Dans cette rue tranquille de Peyton Place, il s’est passé quelque chose, hier soir, qui va changer toute la vie d’Allison Mackenzie : Rodney l’a embrassée. Sa mère, Constance, a observé la scène derrière le rideau de sa fenêtre. 

Tom Foley, le facteur, dépose une grosse enveloppe dans la boîte aux lettres des Mackenzie. Il salue Allison, qui regarde par la lucarne de sa chambre, à l’étage. Il sort l’enveloppe de la boîte aux lettres et la montre à Allison. 


La jeune fille se précipite hors de sa chambre mansardée, descend l’escalier et sort. Elle court récupérer le courrier et ouvre la grande enveloppe en papier kraft qui contient un manuscrit renvoyé par son éditeur de New York. 

Dans la cuisine, Constance a fait frire du bacon. Elle se plaint de ne pas avoir appris à empêcher le bacon de friser lorsqu’elle le fait cuire. 

Allison entre dans la cuisine avec l’enveloppe et s’assied. Elle est déçue, car son manuscrit a été refusé. Manque d’expérience, selon l’éditeur. 

Constance lui conseille de persévérer et lui conseille d’écrire sur des sujets qu’elle maîtrise. Par ailleurs, elle aimerait qu’Allison lui fasse lire ses écrits, car en tant que libraire, elle pourrait lui donner des conseils. 

Elles parlent ensuite de Rodney Harrington. Constance s’étonne que sa fille sort avec lui car il pensait qu’il sortait avec Betty Anderson. Elle s’inquiète pour Allison, Rodney ayant une réputation de coureur de jupons. 

Elle s’assied à la table du petit-déjeuner et prend le Clarion. Elle est choquée de voir une photo du Dr Michael Rossi en première page. 

Allison demande à Constance pourquoi elle fait cette tête. Elle a l’impression que sa mère a vu un fantôme.


Vue extérieure du manoir des Peyton. L’imposante demeure est située sur la colline de Peyton Place, c’est la plus grande maison de la ville. Elle possède également plusieurs hectares de terre tout autour. Il y a de la neige sur le sol et sur deux grands arbres à feuilles persistantes. On aperçoit la clôture de sécurité, mais elle n’est pas mise en évidence. 

A l’intérieur du manoir, au premier étage, Norman demande à Rodney de baisser le son de la musique. Il n’arrive pas à se concentrer sur ses révisions. Ils parlent des filles et de l’école. 

Norman demande à Rodney s’il compte continuer ses études. Mais pour Rodney, c’est Norman le cerveau de la famille. 

La conversation se porte ensuite sur Betty, et Norman demande à son frère s’il a rompu avec la jeune femme. Rodney acquiesce. Il lui dit qu’il a décidé de prendre du bon temps. 

Il lui demande s’il sort avec Allison. La jeune fille intéresse Rodney. Norman lui répond qu’ils sont juste amis, mais n’est pas ravi de voir que le « bon temps » en question n’est autre qu’Allison.


Dans leur chambre, Leslie Harrington parle à sa femme, Catherine. Elle lui dit qu’elle prévoit d’aller à Boston pour voir une exposition d’art et rendre visite à son père, Martin Peyton. 

Leslie lui dit de transmettre ses amitiés à son père et de lui dire que George Anderson a appelé de New York et qu’ils espèrent obtenir un gros contrat de fourniture pour l’usine. 

Catherine sous-entend que Leslie et sa secrétaire Julie Anderson sont très proches. À demi-mot, elle menace de le quitter.

Leslie Harrington descend les escaliers, tourne à gauche et entre dans la salle à manger. 

Il ferme la porte et dit à June, la cuisinière, qu’il va se servir lui-même. Rodney est à table. Leslie parle brièvement avec lui. 

Il veut dissiper tout malentendu concernant la nuit précédente. Rodney répond qu’il n’y a pas de malentendu, que tout est clair en ce qui le concerne. 

Le père et le fils commencent à se disputer. Leslie veut que Rodney oublie ce qui s’est passé dans son bureau, à l’usine. 

Rodney demande à Leslie pourquoi il a dû s’en prendre à la mère de la fille qu’il fréquentait. Il se lève et quitte la salle avant que Leslie puisse répondre. 


Chez les Anderson, Betty parle au téléphone avec June. Cette dernière doit lui dire que Rodney n’est pas disponible, car Betty soupire et lui demande de lui laisser le message de la rappeler. 

Julie, qui s’occupe de la vaisselle, semble mal à l’aise et affiche un air coupable. 

Betty va s’asseoir à la table et demande à sa mère ce qu’elle a pu faire de mal pour que Rodney rompe aussi brutalement. Elle se repasse le film de la veille et se rend compte qu’il a changé d’attitude lorsqu’il est sorti de la fabrique. 

Julie lui conseille de ne pas faire une obsession sur Rodney, il y a tant d’autres garçons. Mais Betty lui répond qu’elle aime profondément Rodney et qu’elle avait même envisagé se marier avec lui. 

Elle demande à Julie ce que Leslie a dit à Rodney. La mère de Betty ment en disant qu’elle n’était pas dans la pièce à ce moment-là. Elle se trouvait aux archives, en bas. Julie demande à Betty de ne pas parler à son père de ce qu’il s’est passé.


Michael Rossi et Matthew Swain se retrouvent sur la place. Cette fois, Matthew promène son fidèle compagnon, un chien nommé Rip. 

Michael lit le Clarion où il est en vedette. Le journal annonce en effet son arrivée. Fier de figurer dans l’édition du jour, il souhaite en obtenir plusieurs exemplaires. 

Matthew l’envoie chez sa cousine germaine, Constance Mackenzie, qui tient la librairie. Elle pourra lui procurer tous les exemplaires qu’il souhaite. On aperçoit pour la première fois à la fin de cette scène le Peyton Professional et nous pouvons voir qu’il possède au moins 3 étages.

Le docteur Rossi entre dans son bureau en surprenant Laura Brooks qui manque de tomber dans ses bras depuis son escabeau de deux pieds de haut. 

Elle se présente au docteur. Dehors, on voit le peintre d’enseignes enlever le nom du Dr Donald Brooks de la fenêtre. Il peint le nom du Dr Rossi à la place et ajoute « Médecin et chirurgien ». 

Michael dit à la veuve Brooks qu’il avait beaucoup d’amitié pour Donald, c’était son mentor à l’université. Laura lui répond que c’était réciproque. Donald parlait beaucoup de lui, et en bien. 

Elle propose d’aider le nouveau médecin à démarrer en gardant son poste de secrétaire. Il accepte volontiers et lui demande si elle peut fixer deux rendez-vous. Elle s’exécute avec plaisir.

Plus tard, Michael va à la librairie conseillée par Matthew. Il achète cinq exemplaires du Clarion, pour cinquante cents. 

Le médecin se présente à Constance et elle lui dit qu’elle s’appelle « madame Mackenzie ». Lorsque Constance encaisse la vente, Michael la regarde avec insistance. Il lui demande s’ils se sont déjà rencontrés auparavant, car son visage lui est familier. Elle nie l’avoir déjà vu. 

Une cliente, Hattie, entre et demande à Constance le dernier roman d’Agatha Christie. Après le départ de l’amatrice de romans policiers, le Dr Rossi poursuit sa conversation avec Constance. 

Il est sûr de la connaître. Elle ne veut pas admettre qu’elle se souvient de lui. Il paie les journaux et s’en va. Constance semble bouleversée. Elle met un panneau sur la porte, indiquant la fermeture du magasin, et part à son tour.

Elle traverse le square et se rend au bureau du Clarion pour voir Matthew Swain, qui tente de la calmer. 

La mère de Constance est apparemment une Swain par alliance et il semble qu’elle est probablement la cousine de Matthew Swain. Constance et Matthew seraient des cousins au second degré, deux fois plus éloignés. 

Constance lui avoue connaître Michael. Il était là à la naissance d’Allison, à New York. Matthew lui conseille de se libérer de son fardeau en avouant la vérité. Mais pour Constance, la vérité risque de détruire Allison. 


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