Episode 277

Mercredi 12 octobre 1966

La sauvageonne

Pour Norman Harrington, la forêt, à quelques kilomètres de Peyton Place, lui rappelle d’heureux souvenirs. Pour avoir passé de nombreux moments à y jouer avec Allison Mackenzie lorsqu’il était enfant. Aujourd’hui, Norman et sa femme, Rita, revivent son passé d’adolescent aventureux. Une aventure mystérieuse semée d’ombres et de bruit. 

Munis d’une lampe torche, Norman et Rita s’approchent de la vieille cabane abandonnée dans les bois.


À l’intérieur de la cabane, ils découvrent une jeune fille sauvage et incapable de parler. Norman tente de lui poser des questions, mais aucun son de sort de la bouche de la jeune fille. Apeurée, elle s’enfuit. 

Ils la pourchassent. Norman parvient à la rattraper et elle tombe. Rita lui dit qu’elle est blessée et qu’ils feraient mieux de la ramener en ville. Sinon, ce pourrait être pris pour un kidnapping.


Chez les Carson, Eli et Elliot sont toujours occupés à peindre la chambre de Matthew. Betty appelle de l’autre côté de la fenêtre. 

Elliot demande à Eli si Steven est avec elle. Il n’est pas là. Elliot lui raconte qu’il a bien failli frapper Steven le jour où l’avocat ne lui avait pas permis d’aller parler à Lee d’Allison. 

Betty entre et complimente les deux hommes pour le travail qu’ils ont fait. Elliot remercie Betty d’être restée avec Constance lorsqu’il était parti à la recherche d’Allison à New York. 

Betty est venue prendre quelques affaires pour rapporter à l’hôpital, pour le bébé. Et une robe pour Constance qu’elle portera lorsqu’elle reviendra à la maison. 

Betty dit qu’elle veut avoir des enfants, mais pas tout de suite. Elle demande à Elliot quel genre de père il pense que Steven ferait. Elliot préfère éluder la question.


Sandy parvient à la porte d’entrée de la maison Peyton. Mary la fait entrer. Sandy se présente comme « Sandy, Sandra Webber » et demande à parler à Rodney. Mary offre à Sandy d’attendre dans le salon. Sandy lui dit qu’elle préfère attendre à la porte. 

Peyton appelle Mary depuis la salle à manger et lui demande qui est là. Mary lui dit qu’il s’agit de Sandra Webber. Il demande à Mary de lui apporter un peu de café chaud et de faire entrer Sandy dans la salle à manger.

Sandy et Martin s’observent quelques instants, tandis que Rodney descend. Il emmène Sandy au salon pour parler plus intimement. 

Elle note qu’il devait y avoir un tableau au-dessus de la cheminée. Il l’informe que c’était le portrait de sa mère qui était accroché à cet endroit. 

Elle confie à Rodney avoir l’esprit totalement embrouillé depuis leur baiser. Mais Rodney n’est pas trop serviable avec elle. Il regrette son écart de conduite. 

— Écoute, c’est suffisamment dur pour moi de venir ici sans que tu me regardes comme si je n’étais rien, fait Sandy. 

— Est-ce que tu viendrais ici si ton mari n’était pas en prison ?

— Peut-être. 

Sandy a peur que Steven arrive à faire sortir Lee de prison. Rodney lui demande si elle a fait tout ce chemin uniquement pour lui dire ça. Il lui offre un verre. 

Sandy lui apprend qu’elle vient de rendre visite à Lee dans sa cellule et que ce dernier est très en colère, car elle lui a appris qu’ils se sont embrassés. Rodney dit à Sandy de l’attendre dans la voiture.

Martin appelle Rodney depuis la salle à manger et lui demande si c’était la femme de Lee (c’est plus une accusation qu’une question). 

— Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? aboie le vieil homme. 

— Elle avait besoin de me voir, répond Rodney. 

Peyton l’a trouvée très indiscrète comme fille. Rod lui répond non sans sarcasme que c’est la façon de se comporter des classes inférieures. Indiscrète, mais honnête.


Betty, assise dans la voiture de Steven, attend ce dernier qui est à son bureau. 

Elle observe Rodney conduire Sandy dans sa décapotable. Elle se redresse. 

Steven sort du bâtiment de la banque et demande à Betty si ce n’était pas Rodney et Sandy qu’il a vus. 

Betty acquiesce. 

— C’est étrange, murmure-t-elle. 

Steven lui dit que ce n’est pas étrange, mais plutôt incroyable. L’avocat grimpe dans la voiture. Betty embrasse Steven. Steven dit à Betty qu’il veut qu’elle lui appartienne. Il démarre.


Norman se précipite à la réception de l’hôpital et se plante devant Mlle Choate. Il demande à voir le Dr Rossi.  L’infirmière en chef l’informe qu’il n’est pas disponible. 

— C’est une urgence, insiste Norman. Quel est le numéro de téléphone de la maison du Dr Rossi ?

— Le docteur n’est pas chez lui. 

— Alors où est-il ?

— Il n’est pas disponible. Est-ce que quelqu’un d’autre peut vous aider ?

— Où est-il, mademoiselle Choate ?

Sentant l’urgence, Mlle Choate lui dit qu’il est dans son bureau. 

Norman se précipite à l’intérieur du bureau de Michael. Le médecin lui dit qu’il n’est pas de garde et qu’il ne souhaite pas être dérangé. 

Norman, en état de choc, lui dit qu’il a trouvé une jeune fille sauvage dont il ignore le nom dans une cabane abandonnée et que « cette fille » porte le bracelet d’Allison.

Plus tard, Mike se retrouve devant la jeune fille. Il essaie de la faire parler, mais elle ne répond pas. Elle semble ne pas lui faire confiance. 

Il va demander à un autre médecin s’il peut faire quelque chose pour elle. 

Rita essaie de faire dire à la fille qui lui a donné le bracelet qu’elle porte, en vain. 

Le Dr Rossi demande à la sauvageonne qui va venir la chercher. La fille (dont on saura plus tard qu’elle s’appelle Rachel Welles) parle enfin : 

— Personne ne va venir. 

Puis elle saisit des ciseaux chirurgicaux sur une table. Michael se lève d’un bond et lui saisit le poignet afin de lui faire lâcher les ciseaux.


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