Episode 178

Lundi 7 février 1966

L’anniversaire de Rodney

Ce soir, Gus Chernak, le père de Stella Chernak et du défunt Joe Chernak, est mort comme il a vécu, violemment et absurdement, laissant le soin à sa fille Stella de détruire ce qu’il n’a pas pu détruire lui-même.

Le Dr Rossi conduit Stella chez les Chernak avec sa voiture. 


Michael et Stella arrivent chez les Chernak. Le médecin descend du véhicule et va ouvrir la portière de la passagère. Devant la porte d’entrée, Michael demande à Stella si elle veut qu’il entre avec elle. 

On apprend que c’est lundi qu’elle est appelée à la barre des témoins. Mike lui demande de bien considérer la situation. Elle risque, par son témoignage, d’envoyer Rodney en prison pour le reste de sa vie. 

Si elle a menti à l’audience préliminaire en disant que Rodney a proféré des menaces sur Joe, alors elle doit faire son devoir. Elle doit arrêter de vivre sur des mensonges et enfin dire la vérité. Il lui demande de réfléchir à tout ça durant le week-end.


Depuis le Colonial, Leslie téléphone à Norman afin de lui dire que Rodney a disparu et qu’il s’inquiète. Il informe son fils que Rodney a rompu avec Allison aujourd’hui. 

Il a peur que Rodney se soit enfui alors qu’il est en liberté sous caution. Norman promet de le chercher et de le trouver. Rita vient avec lui.


Rodney se rend à la taverne où il est chaleureusement accueilli par Ada. Il lui dit qu’il va avoir vingt-et-un ans dans quelques minutes. 

Il rencontre au bar une jolie étrangère, Karen. 

— Une petite danse, jeune homme ? murmure la jeune femme. 

— Euh, comment vous appelez-vous ? 

— Essayez donc de danser avec une personne que vous ne connaissez pas, cela vous changera. Et puis ça fera jaser. 

— D’où venez-vous ? insiste Rodney. 

— Et de quelle école je viens ? Et qui je connais ?

— OK. 

— Je viens de l’est du Mississippi. Je suis allée à l’école au Caire, en Argentine, à Hong Kong, et euh, à Beyrouth. Je connais tout le monde…

Un jeune client éméché l’interrompt.

— Attends une minute. Tu ne veux pas être antisociale. Je veux dire, c’est une fête. Ce n’est pas tous les jours qu’on fête sa majorité et…

— Laisse tomber, dit Karen. 

— Tout ce que je veux dire, c’est… 

— Laisse tomber, dit à son tour Rodney. 

 — OK, meurtrier, lâche le client opportuniste. 

Rodney est vexé par l’insulte.  

— Attends une minute !

Karen prend Rodney par le bras pour le calmer. 

— Pourquoi n’allons-nous pas siroter notre champagne en tête-à-tête à cette petite table, là-bas ? suggère-t-elle. Vous voulez boire ?

— Non. 

— Voulez-vous parler ?

— Non. 

— Voulez-vous danser ? Depuis combien de temps n’avez-vous pas dansé avec quelqu’un ?

— Mais enfin, qui êtes-vous ?

— Eh bien, disons que nous sommes à un bal costumé et que je porte un masque. 

— Pourquoi ?

— Parce que je veux… danser ?

Karen se lève. Rodney est de plus en plus étonné. 

— Que faites-vous ici ? Dans cet endroit ? Dans cette ville ? Je veux savoir. 

— Je me trouve ici par hasard, comme la plupart des endroits où je me rends. Peut-être vais-je m’en aller, ou bien peut-être vais-je m’inscrire dans cette jolie université… euh ? Comment s’appelle-t-elle déjà ?

— Peyton… OK, allons danser.

Rodney choisit un disque au juke-box. Ada se précipite vers Rita et Norman qui viennent d’arriver et les embrasse. 

Norman aperçoit Rodney en train de danser avec Karen près de la porte d’entrée. Il se dirige vers lui. 

— Rod, tout le monde te cherche. Papa se fait du souci pour toi. 

— Pourquoi ?

— Nous pensions que tu t’étais enfui, ou quelque chose comme ça.

Karen s’en va, non sans avoir lancé un « Joyeux Anniversaire » à Rodney. 

Rita s’approche de Rodney, l’œil malicieux. 

— Êtes-vous monsieur Harrington, monsieur Rodney Harrington ? Vous êtes bien monsieur Rodney Harrington, n’est-ce pas ? Bien, nous avons un télégramme musical pour vous. 

— Oui, nous avons un télégramme musical pour vous, répète Norman. 

Ils chantent « Joyeux anniversaire ». Rodney est ravi. 


Constance et Elliot rendent visite à Allison et ont l’heureuse surprise de voir qu’elle peut marcher. Allison leur dit qu’elle veut rentrer à la maison immédiatement.

— Je veux rentrer à la maison, parce que je déteste être ici. Je veux sortir. J’en ai assez de vous voir me poser des questions.

Elliot s’en va voir le Dr Rossi pour lui demander un rapport sur Allison et son état de santé. 

Elle marche maintenant avec des béquilles. C’est la première fois qu’Elliot la voit marcher depuis l’accident. Il voudrait organiser un déjeuner demain. 

Allison refuse froidement. Elle retourne dans le bureau de Rossi. Elliot et Michael parlent encore un peu. 

Dans le bureau de Michael, Allison tape à la machine avec sa main droite (dans le précédent épisode, elle avait peint avec sa main gauche)

Le médecin entre et s’assoit au bureau de Stella. Il espère qu’Allison s’exerce avec sa main gauche.

Elle lit un poème qu’elle a écrit. Le poème en dit long sur l’état d’âme d’Allison. Michael lui demande ce qui l’effraie. 

Allison veut rentrer chez elle. Elle déteste cet hôpital. Et toutes les questions de Michael la rendent malade. 

Michael lui avoue enfin qu’Elliot est son père. 

— Beau-père, rectifie Allison. 

Michael secoue la tête : 

— Non. C’est ton vrai père. 

Allison est accablée par la nouvelle. 


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