Jeudi 3 février 1966
Tragédie chez Martin Peyton
Un appel d’urgence a mené le Dr Rossi et Stella Chernak au manoir de Peyton. Pour un des hommes présents à l’intérieur du manoir, chaque seconde, chaque souffle, peut amener la mort.
Michael et Stella se rendent en voiture chez Peyton.
La police est ici. Stella attend impatiemment devant la porte d’entrée qu’on vienne leur ouvrir. Ils entrent enfin.
Hannah est en train d’expliquer à la police que Gus a forcé la porte arrière, et qu’il s’est glissé à l’intérieur de la demeure.
Hannah se précipite vers le Dr Rossi pour lui demander d’examiner Martin Peyton, dont le pouls est trop élevé.
Gus, de son côté, est toujours en vie. Stella se penche vers lui et il lui dit qu’il voulait juste récupérer son emploi.
L’ambulance arrive enfin. Stella dit à Gus qu’elle l’aime. Gus demande à Stella de faire payer Rodney pour la mort de Joe. Stella est en larmes :
— Ne t’endors pas, papa.
Mais Gus rend son ultime soupir. Stella, désespérée, veut que les infirmiers donnent de l’oxygène à son père.
Devant son insistance, Michael fait un signe de tête aux infirmiers pour qu’ils s’exécutent, même s’il sait que Gus est déjà mort.
Stella est pliée par la douleur. Impuissants, les infirmiers ferment la bouteille d’oxygène et s’en vont.
Gus est transporté sur un brancard.
Le Dr Rossi demande à Martin Peyton comment il se sent. Le sergent Goddard est avec eux. Martin ne l’avait jamais vu. Avec la permission de Michael, Martin donne sa version des faits à Goddard. Peyton termine son histoire en disant qu’il est dommage que Gus fût tellement autodestructeur.
Le vieil homme demande à Hannah un verre d’eau.
Stella fait une crise d’hystérie et crie à Peyton :
— Menteur ! Menteur !
Elle impose sa version des faits et incrimine Peyton. Mais Peyton ne se laisse pas faire, il réplique à Stella que Gus a endommagé les machines de la fabrique avec un marteau, qu’il aurait pu porter plainte contre lui et lui demander de payer la réparation des engins. Au lieu de cela, il a été licencié. Il s’en est sorti plutôt bien.
Stella et Michael sortent du manoir. Il signe l’acte de décès que lui tend un assistant médical, puis s’installe en compagnie de Stella à l’arrière de l’ambulance, laissant ainsi sa voiture chez Peyton.
Malgré le fait que Gus soit mort, les sirènes de l’ambulance retentissent.
Dans leur appartement, Norman et Rita entendent l’ambulance. Rita pense qu’il s’agit peut-être d’une femme se rendant à l’hôpital pour accoucher.
Norman suggère qu’elle pourrait avoir des jumeaux.
— Non, plaisante Rita. Des quadruplés plutôt !
Ils sont tellement heureux qu’ils se comportent comme deux enfants. Ils se précipitent dehors et, dans la nuit, font une bataille de boules de neige.
Rita se précipite vers le bâtiment abritant le Clarion, suivi par Norman, qui glisse et tombe avant d’atteindre la porte d’entrée.
Eli ouvre la porte et offre aux jeunes mariés un café. Il leur dit également qu’il est enclin à les aider de n’importe quelle façon. Ils entendent à nouveau l’ambulance.
À l’intérieur de l’ambulance, Stella contrarie Michael. Le médecin lui dit que sa mère va vraiment avoir besoin d’elle maintenant.
Il explique les implications d’un certificat de décès. Il voudrait savoir quelles ont été les dernières paroles de son père. Stella lui répond que les dernières paroles de son père étaient privées.
Michael demande de but en blanc si Rodney a réellement menacé Joe ou si Stella a menti. Il lui demande ce qu’elle compte dire à la barre lundi.
Voyant Stella déterminée à détruire les chances de Rodney, il lui dit qu’elle donne crédit à tous les mensonges que l’on dit sur le jeune Harrington.
À l’auberge, Steven s’entretient avec Leslie des conséquences de la mort de Gus Chernak sur l’affaire de Rodney.
Leslie fait appeler Rodney dans sa chambre, sans réponse. Steven demande au réceptionniste de l’auberge de voir si la voiture de Rodney est au parking. Elle n’y est pas.
Ils se demandent sérieusement où se trouve Rodney, et s’il n’a pas enfreint les règles de la liberté surveillée.




