Episode 159

Jeudi 23 décembre 1965

Martin Peyton visite la fabrique

Voici la fabrique de textile Peyton. La pierre angulaire de Peyton Place. Si la fabrique venait à déposer le bilan, c’est la ville entière qui s’effondrerait. Et voici Martin Peyton. Le dernier homme encore vivant portant le nom de Peyton. La ville, la fabrique, la famille. Dans les vieilles mains souffrantes de Martin Peyton se tient l’avenir de cette ville. 

Quelques plans de la ville. Puis plan de la fabrique. Martin Peyton arrive à la fabrique en limousine. Les ouvriers de la fabrique arrivent en même temps. 


Thomas, le chauffeur, sort du véhicule et aide Martin Peyton à sortir de la limousine. Peyton salue un des ouvriers, un certain M. Prohaska. Ce dernier lui présente son fils, Danny. Il annonce fièrement qu’il travaille depuis trois ans dans cette fabrique. 

Un homme du nom de Freddy se joint à eux et braille : 

— Schuster dit que les machines seront plus prolifiques que les hommes. 

Gus vient à son tour pour se plaindre de sa rétrogradation. Il était opérateur, comme Prohaska, et maintenant, ce n’est qu’un ouvrier qui travaille la nuit. Il peut « remercier » Harrington pour ça. Il mentionne aussi son défunt fils Joe. 

L’usine sonne le début des travaux.

Au secrétariat de direction, Julie Anderson arrive et dépose quelques paperasses sur le bureau de David Schuster, le directeur de la fabrique qui remplace depuis quelques mois Leslie Harrington. 

Elle est prête pour l’arrivée de Martin Peyton, le grand patron.


Leslie s’entretient avec Steven dans le bureau de ce dernier. Il s’inquiète pour le procès. Il commence après-demain et Steven n’a encore rien de probant pour garantir une bonne défense. 

Il mentionne la possibilité que ce soit le juge Carter qui préside le procès pour meurtre de Rodney. 

Steven préfèrerait le juge Quigley ou encore le juge Chandler. Leslie lui dit qu’il l’a engagé comme avocat pour défendre Rodney parce qu’il a toujours su mettre cartes sur table. 

— Quelles sont les chances de mon fils ? s’enquiert-il. 

Steven le fixe du regard : 

— Je ne peux rien garantir, annonce-t-il. 

Plus tard, Steven traverse le square et entre dans le bureau du Clarion pour discuter avec Elliot. Il lui demande des nouvelles d’Allison. 

— Elle va bien, répond Elliot sans conviction. 

Steven est venu lui parler du fameux jour où Elliot a volé au secours de Rita lorsque Joe et sa bande de voyous essayaient de la faire monter de force dans leur voiture. Elliot lui dit que ces voyous l’ont tellement terrifiée qu’elle n’a même pas voulu aller avec lui à la police. 

Lorsque Steven lui dit qu’il est inquiet pour Rodney, Elliot n’est pas dupe :

— Vous ne vous préoccupez que de vous-même, Steven. Vous voulez gagner cette affaire parce que ce serait un grand pas de franchi pour votre carrière professionnelle, n’est-ce pas ?


À la fabrique, Julie tape à la machine lorsque Martin Peyton fait sa grande entrée. Elle parle brièvement et poliment avec lui. 

Elle lui explique qu’elle est revenue travailler à la demande de Schuster, après le départ d’Harrington, et qu’elle emploie son expérience à faire fonctionner la fabrique. 

Peyton lui demande des nouvelles de son mari et elle lui apprend que George est dans un hôpital. 

Schuster sort de son bureau et salue Martin. Il le fait entrer. Peyton semble content de savoir Julie de retour à la fabrique. 

Schuster commence à ennuyer Peyton en lui disant qu’ils sont en retard sur les commandes et qu’une automatisation de la fabrique serait plus rentable, voire nécessaire. Mais pour Peyton, il y a un problème : les hommes. Beaucoup risquent d’être licenciés. 

Schuster appelle Julie à l’interphone et lui demande d’apporter le rapport de Howard Cable. Elle lui apporte le dossier en faveur de l’automatisation. 

Il informe Peyton qu’il a reçu un appel de M. Fletcher, qui travaille pour Kenneth Markham. Peyton l’arrête immédiatement : il ne veut pas de partenaires. 


Elliot et Constance sont avec Michael dans le bureau de ce dernier pour parler d’Allison. Michael pense que le Dr Quist, psychiatre à Boston, pourrait aider Allison. 

Il pense que l’idée est bonne de le faire venir pour parler avec la jeune fille et établir un diagnostic sur son état psychique.


Une jeune infirmière apporte le petit déjeuner à Allison. Elle refuse le jus d’orange et le jette à terre. 

Dans un accès de colère, mais aussi d’impuissance, elle dit qu’elle ne veut pas que des étrangers s’occupent d’elle et lui posent des questions personnelles. 

Plus tard, dans le couloir, Constance et le Dr Rossi se préparent à rendre visite à Allison pour lui parler du Dr Quist. 

Michael et Constance essaient de calmer Allison. Cette dernière dit au médecin qu’elle ne croira plus jamais ce qu’il lui dira. Michael lui dit qu’il l’aidera par tous les moyens, qu’elle le veut ou non. 

Michael et Constance sortent de la chambre d’Allison. Constance sent que sa fille est terrifiée. Elle s’est fermée à toute forme de réalité. Pour Michael, c’est une déclaration de guerre. Il fera tout pour sauver Allison. 


Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s