Episode 154

Lundi 13 décembre 1965

Un dîner avec Martin Peyton (deuxième partie)

Elliot Carson a attendu 18 ans avant de rencontrer et de connaître sa fille, Allison. Quelques semaines plus tôt, elle a failli mourir dans un accident provoqué par une voiture qui a pris la fuite. Aujourd’hui, il avait hâte d’une seconde réunion avec elle. 

Elliot se rend à la réception de l’hôpital portant un gros bouquet de fleurs. 


Elliot frappe à la porte de la chambre d’Allison et entre. Il lui apporte deux ou trois douzaines de fleurs. Constance est avec eux. Elliot sourit à sa fille. 

— Salut Allison. 

— Oh, bonjour monsieur Carson. 

Elliot et Constance s’échangent un regard entendu. 

— C’est très gentil à vous d’être venu, reprend Allison. Ces fleurs sont pour moi ? Est-ce qu’elles sont pour moi ?

— Oh ! oui. 

Elliot tend les fleurs à Allison. 

— Merci. 

— Alors, comment vas-tu ?

— Oh, je vais très bien, je pense. Vous êtes mon premier vrai visiteur. 

— J’en suis ravi. 

— Monsieur Carson est déjà venu ici avant, dit Constance. 

— Vraiment ? Maman, veux-tu bien mettre ces fleurs dans un vase ?

— Oui. 

— Pour tout t’avouer, je suis venu te voir tous les jours, ajoute Elliot. 

— Vous avez fait ça ? s’étonne Allison. 

— Et à deux reprises, je suis venu te faire la lecture. Je pensais que tu reconnaîtrais ma voix. 

— C’était vraiment très gentil à vous. Que m’avez-vous lu ?

— Les Grandes Espérances. Je sais que c’est ton livre préféré. 

— Vous l’avais-je dit ?

— Oui, tu l’as mentionnée une fois. (Il essaye de masquer son trouble) Oh, je crois qu’elles seraient mieux dans un vase.  Je vais aller en chercher un.  

— Je peux…, commence Constance. 

— Non, non, non. Je vais le faire. 

Elliot quitte la pièce. 


Au labo, le Dr Rossi est occupé à regarder dans un microscope lorsque Elliot frappe à la porte et entre. 

Elliot dit à Michael qu’Allison ne le reconnaît pas. Elle l’appelle « monsieur Carson ». Elliot demande si c’est émotionnel et se fâche parce que Michael ne peut pas lui donner une réponse précise tant qu’il n’a pas fait de tests. 


Allison dit à Constance qu’elle ne peut pas bouger son bras. C’est comme s’il était endormi. 

Elle dit qu’elle aime bien M. Carson. Elle sait que Norman lui a rendu visite et espère qu’il se trouvera un jour une fille bien pour lui. 

Allison demande à sa mère des nouvelles de Kim. Elle lui apprend que Kim et Doris sont repartis à New York. 

Constance sort de la chambre pour aller discuter avec Elliot et Michael. Constance avoue qu’il y a beaucoup de choses dont Allison ne se souvient pas. 


Rodney arrive au manoir et sonne à la porte. Hannah lui ouvre. 

— Bonjour, madame Cord. 

Hannah le toise.  

—Bonjour, Rodney. 

Elle le fait entrer. 

Rodney admet que cela fait longtemps qu’il n’avait plus vu Hannah. Elle lui demande s’il se souvient réellement d’elle. Elle lui fait savoir que le portrait de Catherine a été la première chose que Peyton a accrochée au mur depuis qu’il est revenu au manoir. 

— Je vais dire à monsieur Peyton que tu es ici. 

Hannah aide Peyton à descendre les escaliers. 

— Le dîner sera prêt quand vous le désirez.  

Peyton salue Rodney et lui demande s’il a faim. 

— Pas vraiment, lui répond Rodney. 

Peyton envoie Rodney au sous-sol et lui demande de rapporter le buste de son arrière-arrière-grand-oncle Josiah. 

—Et que voulez-vous en particulier, monsieur ? demande Rodney. 

— Le casse-tête chinois.

— Le casse-tête chinois, répète le jeune homme qui commence à chercher. 

— Pas là, non, fait Martin. Ici. Voilà. Pose-le juste en bas des escaliers. Maintenant, prends le buste de l’arrière-arrière-grand-oncle Josiah. Pas celui-là. Celui avec les yeux rusés… Oui, celui-ci. Attends, ça va prendre un temps fou. Aide-moi plutôt à descendre. J’ai le temps de mourir jusqu’à ce que tu trouves tout. 

— Monsieur Peyton, qu’êtes-vous en train de faire ? Si vous tombez…

— Ce sera parce que tu m’auras fait tomber avec tes cris hystériques. Ferme la porte !… Est-ce qu’aider un vieil homme t’ennuierait, Rodney ?

— Non, monsieur. 

— Bien sûr que non. Tu es trop jeune. À ton âge, on pense qu’on est immortel. 

— Dites-moi, Grand-père. Pourquoi m’avoir invité à dîner ? Moi et pas Norman ?

— J’ai heurté les sentiments du garçon ? Qu’est-ce que c’est ? Ah, cette chaise, prends-la. À ton avis, elle est anglaise ou américaine ?

— Je ne sais pas. Les Américains avaient l’habitude d’utiliser du bois de Nouvelle-Angleterre. 

Martin consent finalement à répondre à la question de Rodney. 

— J’ai mes raisons… Voilà le portrait de ton arrière-arrière-arrière-grand-père, Benjamin Peyton. Tu sais quoi, nous allons monter tous tes ancêtres à l’étage et nous allons nous débarrasser des vieilleries de Schuster… Te rappelles-tu la dernière fois où l’on s’est vus ?

— Oui. C’était avec madame Cord et Steven. J’avais dix ans. Norman, sept. Steven était déjà au collège. 

— Aide-moi à remonter. Est-ce que tu détestes Steven  ?

— Je ne déteste pas Steven. 

— Lui te détestait, il enviait ta position. Maintenant, il a la responsabilité de sauver ta vie.

Rodney fait tomber le buste.

— Je suis désolé.

— Pas autant que moi. 


Russ Gerhring se rend au labo où il rencontre mademoiselle Choate qui lui dit qu’elle a parlé avec madame Thompson pour remplacer Marian Fowler aux séances de rééducation des enfants. 

Gehring demande des nouvelles d’Allison. Elle lui répond que la jeune fille est pleinement consciente maintenant. 

Gehring dit à Choate que madame Thompson fera l’affaire pour les séances.

Dans le couloir, Gerhing rencontre Constance et Elliot. Constance lui dit que tout va bien se passer pour Allison. 

Le thérapeute va ensuite au téléphone public, met 65 cents dans la fente et parle avec Phyllis Sloan, la sœur de Marian, à Boston. 

Il se présente et précise que Marian est son assistante à l’hôpital. Il voudrait savoir quand elle sera de retour. Phyllis lui apprend qu’elle ne sait pas et qu’elle n’a pas vu Marian ces derniers temps. Gehring raccroche, perplexe. 


Allison répond aux questions basiques du Dr Rossi. Elle parle de son professeur, madame Ena Goswell. Elle sait que son mari était le chef des pompiers. Mais tout cela était avant l’arrivée de Michael à Peyton Place. 

Allison demande à Michael de dire à Constance de rapporter la photo de son père qui se trouve sur la cheminée. Allison voudrait garder la photo de monsieur Mackenzie auprès d’elle pendant sa convalescence à l’hôpital. Mike est embarrassé. 

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