Episode 151

Lundi 6 décembre 1965

Le retour de Martin Peyton

En dépit des tensions relatives au procès que la presse de Boston prédit comme « sensationnel », Peyton Place continue à vivre. Les vendeurs ouvrent les commerces à la même heure de la journée, les conducteurs vont toujours dans la même direction. Mais il y a un homme qui a soudain brisé le quotidien routinier de la petite ville. Un homme qui a toujours gardé ses distances et qui a déménagé de Peyton Place. Ce matin, après de nombreuses, de très nombreuses années, il revient. Cet homme, c’est Martin Peyton. 

Elliot se tient debout devant l’entrée du Clarion. Eli se dirige vers lui avec des beignets. On peut voir la caserne des pompiers en arrière-plan. Vue du côté est du Town Hall. Martin et Hannah dans la limousine.


Dans la limousine, Peyton demande à Thomas de faire à nouveau un tour de la ville. 

— Je pense que tout le monde a vu la voiture, maintenant, dit Hannah.  

— Alors ils la verront une nouvelle fois. 

— Je pensais que nous allions au cimetière. 

Martin demande au chauffeur d’arrêter la voiture. Il va faire un tour à pieds. Hannah l’accompagne. 

— Le kiosque à musique a besoin d’un bon coup de peinture, observe-t-il. 

— La vie va son chemin et les choses se détériorent, soupire Hannah. 

Martin pointe du bout de sa canne une fenêtre du Peyton Professional. 

— Il y a un nouveau docteur qui remplace Donald ? 

Hannah opine :

— Il s’appelle Rossi. Michael Rossi.

— Je veux le rencontrer. Arrange-moi un rendez-vous avec lui. 

Ils continuent leur promenade le long de la rue commerçante. Avec sa canne, Martin arrive à déloger une pierre du mur du Peyton Professional. 

— La ville se fait vieille, bougonne-t-il. 

—  Ne le sommes-nous pas tous ?

Ils parviennent devant la librairie, Martin observe que Constance Mackenzie n’a pas modifié le nom de sa boutique en Constance Carson. 

Ils retournent vers la limousine au moment où Rodney et Norman descendent les escaliers de leur appartement. Ils sont surpris de voir leur grand-père. Peyton les aperçoit également, mais ne se donne pas la peine de les saluer. Les deux frères regardent le vieil homme partir dans sa limousine.  

Rodney et Norman remontent à l’appartement. Rodney appelle l’auberge et demande la chambre de son père (208). On lui dit que Leslie a quitté la ville hier soir. 


Allison ouvre les yeux. Elle parle dans son esprit, mais ne peut sortir un mot de sa bouche. Elle décrit ce qu’elle voit encore un peu trouble et arrive à distinguer les couleurs, notamment le vert des feuilles à travers la fenêtre.  

Michael examine ses yeux. Elle voit le Dr Gehring. Ce dernier fait tomber son stylo et s’aperçoit qu’Allison a répondu au bruit. Elle essaie de parler. Elle arrive à dire : 

— Dr Rossi… Dr Rossi. 

Michael lui sourit : 

— Allison, Allison…


La limousine arrive au cimetière et le chauffeur Thomas aide Peyton et Hannah à sortir de l’imposant véhicule. Martin observe la pierre tombale de Catherine et s’exclame : 

— C’est scandaleux !

— C’est ce que Leslie Harrington voulait pour elle, lui répond Hannah. 

Peyton pince les lèvres en signe de dégoût et de haine : 

— Du simple et pathétique granite. L’insulte ultime à la mémoire de ma fille !  Hannah, appelle le Gordon Monument Company et commande du marbre blanc, avec le sceau de la famille gravé. Ils n’auront qu’à me soumettre quelques plans et je choisirais. 

Hannah acquiesce : 

— Oui, monsieur Peyton. 

Ils retournent dans la limousine pour se rendre au manoir. 


Au Clarion, le procureur général John Fowler essaie d’obtenir des informations de la part d’Elliot sur l’altercation que Stella et Rodney ont eue sur le parking de l’hôpital. Ils se disputent parce que Fowler veut faire dire à Elliot que Rodney harcelait Stella. 

Le téléphone sonne. Constance annonce à Elliot qu’Allison vient de sortir du coma. Ils décident de lui rendre visite dès ce soir. 

Elliot raccroche et annonce la bonne nouvelle à John. 

— Je suis très heureux pour vous, lui dit Fowler avant de partir. 

Plus tard, Elliot se rend au bureau de Steven et demande à l’avocat s’il devine quelle sera la prochaine étape pour Fowler.  Il pense que Fowler est prêt pour l’attaque. 

Steven lui répond que lui aussi est prêt. Il regarde par la fenêtre et aperçoit la limousine de Martin Peyton : 

— C’est maintenant que ça commence. 

Elliot affirme que Peyton veut la vérité sur cette affaire. Steven n’en est pas aussi sûr. 


Au manoir, David s’entretient au téléphone tandis qu’Anna Chernak, la servante, lui apporte un café. La sonnette de la porte d’entrée retentit et Anna fait entrer Hannah. Schuster raccroche et accueille la gouvernante de Peyton. 

Hannah a un mouvement de recul lorsqu’elle apprend que la servante est la mère de Joe Chernak. 

Elle demande à David s’il lui convient de rencontrer Martin Peyton immédiatement. La porte d’entrée s’ouvre et Thomas, le chauffeur, fait entrer Peyton. 

Schuster souhaite la bienvenue au vieillard aigri qui se déplace avec une canne dans chaque main. Peyton demande à Thomas d’attendre dans la voiture. 

Le vieil homme scrute les murs du manoir, il demande où est passé le portrait de son grand-père qui avait l’habitude de trôner au-dessus de la cheminée. Schuster avoue l’avoir descendu au sous-sol. Il pensait que c’était le père de Peyton et non son grand-père. 

David lui demande s’il souhaite prendre le portrait et d’autres choses lui appartenant pour Boston. Mais Peyton ne souhaite pas retourner à Boston. Il revient vivre au manoir, dans l’aile est. 

Schuster peut rester vivre ici. Hannah lui permet même d’utiliser tout le reste de la résidence. Schuster se porte volontaire pour déménager au Colonial, mais Peyton lui assure qu’il n’a pas l’intention de l’évincer du manoir. 

David informe Peyton que Doris et Kim ont déménagé à New York pour le bien de Kim et qu’il n’a par conséquent pas besoin de vivre ici. Il s’excuse, car il doit passer un coup de fil. 

Hannah demande à Martin ce qu’il pense de « son monsieur Schuster ». Peyton regarde autour de lui : 

— Hannah, enlève-moi cette croûte du mur et remets le portrait se trouvant au sous-sol. Je vais restaurer cette maison et lui donner un semblant de dignité. 

Hannah acquiesce : 

— Oui, monsieur Peyton.  

Peyton continue à regarder autour de lui.

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