Episode 131

Jeudi 21 octobre 1965

Rencontre amère

Leslie Harrington quitte le bureau de son avocat, déterminé plus que jamais à faire libérer sous caution son fils par ses propres moyens. En dépit du chagrin qu’il ressent depuis la mort de son fils, Gus Chernak trouve la force de redémarrer une nouvelle vie. Gus a puisé cette force de vivre dans la profondeur de sa haine pour Leslie Harrington. 

Le square. Le tribunal. La caserne des pompiers. La porte de la caserne est ouverte. Le Dr Rossi se dirige vers Gus Chernak et lui serre la main. Au loin, Leslie Harrington les observe. 


Michael offre à Gus de l’emmener faire une balade à l’hôpital. Gus remercie Michael d’avoir donné un job à Stella à l’hôpital. 

Leslie se dirige vers eux. Il dit à Gus à quel point il est désolé de ce qui est arrivé à Joe. Mais il lui assure que Rodney n’a pas tué son fils. 

En colère, Gus laisse ressortir toute sa haine envers Leslie et lui demande prestement de s’en aller avant qu’il ne le tue. 

Le Dr Rossi tente de calmer Gus, mais déjà Leslie s’en va. Le regard mauvais, Gus l’observe se diriger vers le Colonial. 

Le médecin demande à Gus s’il va à la fabrique et Gus répond que oui. Mike s’en va, mais Gus reste sur place, à fixer le Colonial. 

Dans sa chambre à l’hôtel du Colonial, Leslie appelle la réception et demande un taxi en disant qu’il doit partir pour cette nuit. 

Gus entre dans la chambre de Leslie sans s’annoncer et le fixe de ses yeux emplis de haine. 

Leslie lui dit qu’il doit prendre le train pour Boston et qu’il est pressé. Leslie a essayé de lui donner toute sa sympathie, à lui et à sa famille, mais il ne voit que de la haine dans les yeux de Chernak. Il a fait tout son possible pour l’aider.

— Je vous ai nourris, vous, votre femme, votre fille, votre fils. Est-ce que vous comprenez ?

Il fait rappeler à Gus qu’il l’a gardé à la fabrique quand tout allait mal. Gus, lui n’oublie pas qu’il a été rétrogradé dans ses fonctions. Il claque avec violence Leslie contre la porte en lui disant que Rodney va payer pour avoir tué Joe. 

Depuis le couloir, Norman entend le tapage. Quand Leslie ouvre la porte, Norman les regarde sans comprendre. Gus s’en va. 

Leslie dit à son fils que Gus n’est rien d’autre qu’un pitoyable alcoolique. 

Norman aperçoit les bagages et demande à son père s’il compte se rendre quelque part. Leslie lui répond qu’il essaie de faire libérer Rodney sous caution. Il demande à Norman d’être de son côté et lui demande s’il a besoin d’argent. Il lui dit qu’ils dîneront ensemble lorsqu’il reviendra. 

— Tu pourras même inviter ta petite amie. Comment s’appelle-t-elle déjà ? 

Norman est abasourdi d’apprendre que son père ne retient pas le nom de son amie. 

— Rita. 

— Ah oui ! la fille Jacks. Je dois y aller maintenant. 

Puis il s’en va.


Elliot travaille au Clarion lorsqu’Eli vient le voir. Au mur, on peut apercevoir le numéro du Clarion relatant la fin de la guerre. Elliot travaille sur l’article concernant l’accident d’Allison. Eli a apporté à son fils de quoi souper. Il pense qu’Elliot est en colère, mais ce dernier lui assure que non. Elliot lit l’article à haute voix : 

Allison Mackenzie, 18 ans, fille de Mr et Mme Elliot Carson du 651 Seaberry Lane a été heurtée par un automobiliste lundi soir sur la vieille route menant à la plage près de Brighton Point. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital de Peyton Place où son état est jugé critique. Le Dr Rossi, membre du personnel médical, affirme que mademoiselle Mackenzie a souffert d’une hémorragie interne et n’a toujours pas repris connaissance.

Il demande à Eli de finir l’article et se sert un verre d’alcool pour se donner du courage. Eli lui en demande un pour lui aussi, puis il s’en va. 

Elliot appelle Charlie, de White River, pour lui raconter l’histoire. Il pense que ça peut tenir sur trois colonnes au moins. 


Le Dr Rossi se rend au chevet d’Allison. Il prend sa pression sanguine. Betty entre à son tour dans la chambre et demande des nouvelles d’Allison. Aucun changement. 

Betty va terminer sa garde et offre de faire ce qu’elle peut pour aider. Elle admet avoir dit à Rodney qu’Allison a été blessée. Selon elle, il avait le droit de savoir. 

Elle demande au médecin de l’appeler s’il a besoin d’elle. 


Pete, le livreur délivre une grande armoire à dossiers pour Stella dans le bureau du Dr Rossi. Stella parle à Michael à propos de ses recherches. Michael lui offre, en guise de bienvenue, un mug à café. 

Il lui parle de ses dossiers et notamment d’Allison Mackenzie, qui est dans le coma. Il ne peut rien faire pour elle si ce n’est attendre et prier. Il est particulièrement impliqué, car il est ami avec ses parents depuis qu’il est arrivé à Peyton Place. 

Stella compatit jusqu’à ce qui lui dit que Rodney est le petit ami d’Allison et qu’il doit se faire un sang d’encre pour elle du fond de sa cellule. Stella se ferme, dit à Mike qu’elle a du travail et le laisse se reposer sur son canapé. 


Norman entre dans le bureau de Steven pour lui parler. Il l’informe que Leslie a quitté la ville pour faire libérer Rodney sous caution. 

Comme Norman souhaite témoigner au procès, Steven simule avec lui un interrogatoire avec le procureur. 

— Lorsque Rodney a fait une déposition à la police, il a dit mot pour mot « Je devais arrêter Chernak parce qu’il tourmentait mon frère ».

— Vous mentez, il n’a jamais dit cela. 

Steven finit par pousser Norman à bout au point qu’il lui hurle d’arrêter. Steven veut montrer à quel point un interrogatoire avec Fowler pourrait être éprouvant. 


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