Mardi 29 septembre 1964
La chute
La maison des Anderson. Julie Anderson est tombée dans les escaliers, selon son mari. Et le Dr Michael Rossi reçoit son premier appel d’urgence à Peyton Place
Le Dr Rossi gare sa voiture dans la rue et se dirige vers la maison des Anderson.
George Anderson fait entrer le docteur en l’appelant Russo. Le Dr Rossi le corrige. (Dans l’épisode 3, Catherine Marie Peyton Harrington l’appelle Rosey. Il se moque de son propre nom dans l’épisode 439 lorsqu’il fait appel à Marsha Russell).
George dit au docteur Rossi qu’il a porté Julie à l’étage, qu’il ne pouvait pas la laisser par terre. Rossi lui répond qu’il n’aurait pas dû déplacer Julie.
Betty entre et est présentée au Dr Rossi. Elle est gênée de voir le médecin, car elle s’est enfuie de son cabinet la dernière fois.
Rossi monte à l’étage. Les craintes de Betty se portent maintenant sur sa mère lorsqu’elle apprend qu’elle est tombée des escaliers. George minimise l’étendue des blessures de Julie.
Betty n’a pas envie de parler de sa rupture avec Rodney à son père. George n’hésite pas à lui dire qu’elle est bien trop bien pour le jeune Harrington.
Le docteur Rossi descend les escaliers et dit à George qu’il a donné un sédatif à Julie et que George doit l’amener à son cabinet demain pour passer une radio de sa main.
George se plaint de toute la malchance qu’il a eu ces derniers temps. Rossi est agacé et fait remarquer que c’est Julie, et non George, qui est tombée dans les escaliers.
À la librairie, Constance s’efforce de faire une vente à Catherine Peyton Harrington. George Anderson entre en sifflotant et cherche quelque chose de drôle à offrir à Julie.
Constance met George en colère en essayant de lui vendre un roman. Il finit par acheter un livre intitulé « Sophisticates », un livre soi-disant humoristique où l’on voit en couverture le dessin d’un homme qui tire une femme par les cheveux. Il pleure de rire en parcourant le livre.
Puis il se plaint à Catherine que Rodney a largué sa fille, Betty. Catherine ne semble pas du tout perturbée par cette nouvelle et est plutôt méchante avec George, comme à son habitude.
Dans son bureau, situé au Peyton Professional Building, au-dessus du Peyton Place Clarion, le Dr Rossi discute avec Julie Anderson.
Le Peyton Professional Building constitue l’entrée extérieure du bureau du journal Clarion et des bureaux professionnels situés à l’étage.
Il montre à Julie une radiographie de sa main. [Cela semble être une incohérence, car rien n’indique qu’il y ait une machine à rayons X dans son bureau et il ne fait pas encore partie du staff de l’hôpital.] Elle n’est pas cassée.
Ils parlent ensuite de Betty. Julie l’informe qu’elle est au courant de sa « situation ». Le Dr Rossi aimerait que Julie persuade sa fille de revenir pour une consultation.
Elle ne veut surtout pas que George apprenne l’état de Betty. Michael lui demande si elle pense que George a besoin d’aide. Elle lui répond que George est colérique. Rossi assure à Julie qu’il veut aider la famille Anderson de toutes les manières possibles.
George attend dehors, dans la rue, que Julie quitte le Peyton Professional Building. Il offre le livre à Julie et elle fait semblant d’être contente de ce cadeau. Elle n’a pourtant qu’une envie : le lui jeter à la figure !
Toujours dans son bureau, le Dr Rossi discute avec Laura Brooks, la veuve du Dr Donald Brooks, le médecin qu’il a remplacé, et qui travaille maintenant comme sa secrétaire. Elle évoque le mode de vie de Peyton Place, bien différent de celui des grandes villes comme New York
Rossi ouvre une lettre du Dr Carl Landau et lit : « Michael, que fais-tu dans un avant-poste provincial comme ce Peyton Place ? »
Allison se précipite dans la rue et tombe sur le Dr Rossi qui sort du Peyton Professional Building. Elle s’excuse. Ils discutent brièvement.
Le Dr Rossi se rend ensuite à la librairie, apparemment pour acheter encore des cartes postales. En réalité, il est là pour parler avec Constance.
Il lui demande pourquoi elle est venue à son bureau pour parler. Constance est plutôt évasive. Rossi pense qu’elle l’a fait parce qu’elle se trouvait dans un endroit où le secret professionnel prévaut. Il lui dit qu’il ne veut pas qu’elle essaie de l’exclure de sa vie.
Dans sa chambre à l’étage, allongée sur le dos dans le lit, ses longs cheveux blonds flottant, Allison écoute un album 33tours de « Roméo et Juliette », et lit en même temps, lorsque le téléphone sonne.
Elle descend en courant dans le salon pour répondre. À cette époque, la plupart des familles de la classe moyenne n’avaient qu’un seul téléphone.
Son amie, Abby Chapman, appelle pour parler de Rodney Harrington et savoir comment s’est passé son rendez-vous avec lui. Allison dit qu’elle va avoir un deuxième rendez-vous avec Rodney, probablement au Shoreline Cafe, le lieu de rencontre des adolescents.
Constance entre par la porte d’entrée et Allison met fin à l’appel.
Leslie Harrington rentre au manoir alors que Rodney se prépare pour son rendez-vous avec Allison.
À l’étage, ils discutent de l’autre soir, lorsque Rodney est monté dans le bureau de Leslie et a vu Leslie embrasser Julie, la mère de Betty Anderson.
Rodney demande à son père : « Pourquoi a-t-il fallu que tu t’en prennes à la mère de la fille avec laquelle je sortais ? ».
Rodney informe Leslie que le père de Betty, George Anderson, vient d’arriver en voiture.
Leslie descend les escaliers. Norman demande à Rodney ce qui le tracasse. Rodney dit à Norman que George est de retour d’un voyage d’affaires et qu’il vient parler à leur père. Norman les a entendus parler du baiser échangé entre Leslie et Julie. Il se demande si George est au courant et si c’est pour ça qu’il est venu.
Dans le salon, Leslie veut parler affaires, mais George veut parler de sa fille, Betty, et de sa femme, Julie. Ils parlent de l’époque de l’école et de l’accident de Julie, qui est tombée dans les escaliers.
George demande à Leslie de reporter de quelques jours le voyage de vente Detroit-Cleveland. Voyant qu’il ne veut pas, il dit sournoisement qu’il aimerait emmener Julie pendant ce voyage afin qu’elle ne soit pas seule.
Leslie répond qu’il a besoin d’elle au bureau. George répond : « J’ai besoin d’elle aussi, Leslie ». Leslie dit qu’il va y réfléchir.
De leur fenêtre à l’étage, Rodney et Norman observent George Anderson et leur père sortir du manoir et se serrer la main.




