Jeudi 10 février 1966
Le cadeau de Peyton
Tandis que Betty Anderson traverse le square de Peyton Place en ce froid matin d’hiver, elle se demande si voir Rodney Harrington aujourd’hui est la meilleure des choses à faire. À tort ou à raison, elle est décidée à y aller.
Un homme balaye le trottoir devant le Colonial Post. Betty passe devant l’homme et entre dans l’auberge.
Betty entre dans la chambre de Rodney pour lui souhaiter un bon anniversaire. Elle ne peut rester qu’une minute. Elle a fait du shopping et lui a acheté un cadeau : une casquette de capitaine.
Rodney est triste du manque de reconnaissance pour son anniversaire. Betty le rassure en lui disant que la journée n’est pas terminée.
Rodney lui parle du temps où ils étaient ensemble, et qu’il regrette. Il lui dit que tout peut recommencer entre eux. Betty est en larmes, elle était juste venue lui souhaiter un bon anniversaire, c’est tout.
— Tu ne voulais pas du tout te marier, lui rappelle-t-elle.
— Toi si ?
— Je savais que je te voulais. Peut-être n’était-ce qu’une envie ?
Mais Rodney en doute. Il l’embrasse. D’abord, elle se laisse faire, puis elle s’écarte de lui. Leslie arrive pour interrompre ce tendre moment. Betty s’en va sans un mot.
Elle sort de l’auberge au moment où le facteur y entre. La limousine de Peyton s’approche d’elle et il lui offre une petite ballade à travers la ville. Betty s’engouffre dans la voiture et s’entretient avec le vieil homme.
Pendant ce temps, Thomas se rend à la réception de l’auberge et remet une enveloppe pour Rodney contenant un chèque de 1000 dollars que Rodney donnera plus tard à Steven pour aider à payer les dépenses juridiques.
Rodney se coiffe de la casquette offerte par Betty, tandis que Leslie lui reproche d’avoir à nouveau des relations avec elle. Rodney apprécie que son père se soit déplacé depuis l’Europe pour venir ici, mais il lui fait comprendre qu’il n’a pas de leçon à recevoir de lui.
Un employé de l’auberge frappe à la porte de la chambre de Rodney et lui remet l’enveloppe de Peyton contenant le chèque de 1000 dollars. Pour Leslie, aucun doute possible : Martin Peyton essaie d’acheter la loyauté de Rodney.
Norman et Rita apprennent la vie de couple. Rita dit à son mari que Rodney est au plus mal depuis qu’il a rompu avec Allison.
Chez les Chernak, John rend visite à Stella pour voir si elle est toujours d’accord de témoigner lundi, malgré le chagrin de la mort de son père. Il peut obtenir un délai si elle le souhaite.
Elle mentionne le rapport de police fait après la mort de Gus. Fowler lui apprend que Peyton est venu au poste de police pour signer la déclaration sur ce qui s’est passé au manoir entre lui et Gus.
Stella lui offre un café, qu’il refuse. Elle remercie le procureur de se soucier de ses sentiments. John lui dit qu’il aura peut-être besoin du témoignage d’Anna. Stella lui dit qu’elle sait que sa mère se montrera coopérante.
Elliot tape avec ses deux mains à la machine lorsqu’Eli entre pour lui annoncer la grande nouvelle. Il demande s’il peut insérer une annonce dans le Clarion car il a le projet de vendre aux enchères son magasin maritime et d’ouvrir un magasin général. Elliot pense que l’idée est bonne. Eli est très excité par son nouveau projet.
Le Dr Rossi sonne à la porte du manoir Peyton. Betty le fait entrer et l’installe au salon. Peyton est en train de jouer avec un presse-papier. Il dit au médecin que l’objet appartenait à Charles Dickens.
Michael demande à Betty de le laisser seul avec Martin afin qu’il puisse l’examiner. Au vu de l’examen, le médecin ordonne à Martin d’aller se reposer dans son lit. La sonnette de la porte d’entrée retentit une nouvelle fois.
Betty fait entrer Leslie Harrington. Elle lui demande d’attendre, précisant que M. Peyton est avec le Dr Rossi.
Michael sort du salon et laisse sa place à Leslie, qui reproche à Martin d’intervenir dans le procès de Rodney alors qu’il lui avait expressément demandé de ne pas le faire.
Il lui reproche les 1000 dollars alloués par Peyton pour Rodney. Peyton dit à Leslie qu’il n’a jamais appartenu à cette maison ni à cette famille. Vexé, Leslie s’en va, laissant Martin Peyton admirer son presse-papier.




