Episode 182

Mardi 15 février 1966

La fille aux cheveux courts

Gus Chernak est transporté doucement et solennellement vers sa dernière résidence. Peut-être n’est-ce qu’un hasard si le cortège passe juste devant le tribunal où Rodney Harrington est en procès pour le meurtre du fils de Gus, Joe. 

Le cortège funèbre passe dans le square, le pilori et le tribunal, vers le cimetière de Peyton Place. 


Steven sort d’un taxi. Il rejoint Leslie et Rodney qui s’entretiennent devant le palais de justice. Steven les informe des découvertes du détective Lawrence. Stella avait un petit ami louche, qui était impliqué dans une sombre affaire de formule chimique volée. Cyniquement, il dit à Leslie et Rodney qu’en raison des funérailles de Gus, Stella ne pourra pas témoigner à la barre. Cela leur laisse vingt-quatre heures pour creuser un peu plus cette affaire.

John Fowler arrive à son tour en voiture et les salue rapidement avant d’entrer dans le bâtiment. 

Steven a alors le sentiment que le procureur va faire tout ce qui est en son pouvoir pour convaincre Stella de venir témoigner aujourd’hui, juste après les funérailles de son père, provoquant ainsi un sentiment de pitié chez les jurés. 

Ils entrent ensuite au tribunal. 

Dans la salle d’audience présidée par le juge Irwin A. Jessup, John souhaite lire la déposition volontaire de Rodney sur la mort de Joe, avec le sergent Goddard pour témoigner de l’authenticité de l’acte. 

Steven fait objection, mais le juge la rejette. John lit donc la déposition. Steven lit les parties avantageuses pour Rodney de la déclaration. Stella et sa mère Anna entrent dans la salle, vêtues chacune d’une robe noire de deuil. 


Constance termine une vente tandis qu’Eli entre dans le magasin d’un air faussement joyeux pour l’inviter à déjeuner. Constance décline l’invitation, prétextant avoir l’inventaire à faire.

Elle dit à Eli qu’elle a retrouvé un agenda que tenait Allison l’année dernière, et où elle notait ses rendez-vous importants, comme le dentiste. Ces choses qui étaient normales. Constance se demande si la normalité va revenir dans sa famille.

Eli lui dit que c’est pour ça qu’il veut l’inviter à déjeuner. Il veut lui remonter le moral. Après quelques hésitations, Constance accepte finalement.


Gehring termine une séance avec un autre patient, Jordan, lorsqu’Allison entre en fauteuil roulant. Elle a encore les cheveux longs. 

Elle dit à Gehring, en passant, que la personne qui l’a renversée en voiture était une femme, d’après la police. 

Gehring veut absolument qu’elle quitte son fauteuil roulant, et qu’elle marche le plus souvent possible avec ses béquilles. Elle ne veut pas. De même qu’elle ne veut pas repartir chez elle, ne se sentant pas prête. 

Gehring est particulièrement dur avec elle, si bien qu’Allison se met à appeler une infirmière en criant. 


Le Dr Rossi entre dans son bureau et constate avec étonnement qu’Allison a coupé ses cheveux. 

Sans un mot, il s’installe à son bureau. Pendant un moment, ils ne se parlent pas. Allison semble attendre qu’il fasse le premier pas. Cependant, comme elle voit qu’il n’est pas décidé à en parler, elle lui dit finalement qu’elle a coupé ses cheveux parce qu’elle veut dire adieu à la petite fille qu’elle était, et qu’elle veut qu’on la considère comme une adulte. 

Mike, en revanche, pense que c’est parce qu’elle ne veut plus être Allison Mackenzie, la fille illégitime d’Elliot Carson. 

— Vous voulez vraiment la vérité, docteur ? J’en avais simplement assez de mes longs cheveux. C’est aussi simple que ça. 

Il observe que la jeune fille se sert de son fauteuil roulant, et non des béquilles. 

À l’instar de Gehring, Rossi veut aussi qu’elle sorte prendre l’air et qu’elle marche avec ses béquilles. Allison ne veut qu’une chose : qu’on lui fiche la paix. 


Retour au tribunal, où John termine d’interroger Stella et la laisse au soin de la défense. Elle maintient que Rodney a dit : « Dites à votre frère que je vais m’occuper de lui ». Elle lui a demandé si c’était une menace et il a répondu : « C’est exactement ça. Quand j’attraperai votre frère, je vais en finir avec lui, je vais le tuer ». 

Steven sourit : 

— Vous avez appris votre récitation par cœur, mademoiselle Chernak. Félicitations. Vos trois récitations sont identiques. 

— Vous pouvez me dire tout ce que vous voulez à propos de mon frère. Ce n’était pas le citoyen le plus apprécié de cette ville, mais il est aussi vrai que le jour où Joey est mort, Rodney Harrington est venu à la maison et m’a dit qu’il allait le tuer.


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