Lundi 3 janvier 1966
Douze étrangers (deuxième partie)
La difficile tâche de choisir les membres qui constitueront le jury au procès de Rodney Harrington continue. Ce déconcertant procédé est oppressant depuis que la Cour s’est réunie, quelques heures plus tôt.
Une voiture passe devant le Palais de Justice. Des gens flânent dans le square. Des gens trouvent encore des places dans la salle d’audience.
Dans la salle d’audience, le procureur général questionne M. Schiller qui travaille au chemin de fer. Il vit à Peyton Place depuis plus de 15 ans. Il a un fils de 21 ans.
Norman annonce à Leslie qu’il va prendre l’air. Rodney informe Steven qu’il connaît le fils de M. Schiller. Il ne veut pas de lui comme juré. Steven le récuse.
M. Schiller demande s’il peut savoir pourquoi il est récusé. Le juge lui dit que non.
Dans le couloir du Palais de Justice, Norman dit à Rita que cette Cour n’est qu’une grosse farce. Il est en colère. Rita essaie de le calmer.
Le téléphone sonne dans le bureau du Dr Rossi à l’hôpital, et Stella répond. C’est Harry Olsen, l’employé en radiologie. Elle promet de donner le message au Dr Rossi.
Ce dernier entre dans la pièce et dit à Stella que son bureau n’est plus aussi en ordre que le premier jour où elle a travaillé ici.
Elle dit à Rossi qu’elle s’attend à être renvoyée, par ordre de Martin Peyton. Michael lui dit qu’il n’a aucune intention de la renvoyer.
Elle lui demande s’il se souvient l’avoir invitée pour un rendez-vous. Ils conviennent d’une date pour ce rendez-vous : dès ce soir.
Dans sa chambre d’hôpital, Allison songe déjà à rentrer à la maison. Constance est avec elle. Elliot arrive avec un grand paquet. Constance les laisse seuls afin qu’ils puissent parler.
Tandis que Constance se rend dans le hall, elle croise Michael venu lui parler de l’état de santé d’Allison.
La jeune fille commence à reprendre goût à la vie. Elle a demandé une radio, et elle a même ri une fois.
C’est bientôt son anniversaire et Constance souhaite le fêter comme il se doit.
Dans sa chambre d’hôpital, Allison s’amuse à faire fonctionner la boite à musique qu’Eli lui a offerte.
— Elle est très belle. Je l’adore. Merci beaucoup, dit-elle au vieil homme.
Malheureusement, elle la laisse tomber par terre.
— Je l’ai cassée, dit-elle tristement.
Eli ne veut pas voir Allison s’attrister et lui dit :
— Ce n’est pas grave, je peux la réparer et te la rendre demain. Tu n’as pas à t’inquiéter.
Il lui dit qu’il reviendra la voir dès demain. Elle le remercie une nouvelle fois. Il s’en va.
Dans le couloir de l’hôpital, Eli rapporte la scène de la boite à musique qui s’est cassée à Constance et Elliot, puis il s’en va.
Dans la salle d’audience, M. West, comptable de sa profession, est questionné par John Fowler. Il vit à Peyton Place depuis 41 ans, soit toute sa vie.
Après que Fowler ait terminé, c’est au tour de Steven de l’interroger. Il dit qu’actuellement, il est en vacances. Il est marié et il a deux enfants. Il possède une modeste affaire et il est en excellente santé. Il veut faire partie du jury, mais ses arguments ne convainquent pas Steven :
— Je n’ai pas pris leur sale argent comme vous l’avez fait. Ils ne vont pas s’en sortir comme ça cette fois. Vous les Harrington, vous n’allez pas vous en tirer cette fois.
Ralph, l’huissier, est sommé de renvoyer immédiatement M. West.
Le juge reconnaît que ce juré doit être rejeté en raison d’un regrettable manque de civilité.
Cependant, Rodney dit à Steven qu’il ne veut pas que le jury soit rejeté. Le juge accède à cette demande et dit que le jury est prié de ne pas tenir compte de ce qui a été dit.
La Cour ajourne l’audience jusqu’à demain.
À l’extérieur du tribunal, John salue Steven. Rodney se dirige vers Norman et lui dit que le juge Jessup sera probablement à la grande fête du Vagabond Club ce soir.
Norman soupire au moment où la limousine de Peyton fait son apparition. Thomas, le chauffeur, invite Norman à dîner au manoir Peyton. Norman se retourne. Ils montent à l’appartement.




