Jeudi 24 SEPTEMBRE 1964
Le premier rendez-vous
De passage à New York, un habitant de Peyton Place broie du noir à la fenêtre d’un hôtel. Son esprit est tourmenté par la découverte d’une vérité qu’il sait ne pas pouvoir affronter.
New York City. George Anderson, le mari de Julie, décroche le téléphone pour passer un appel.
Il demande à l’opératrice (n’oublions pas que nous sommes en 1964) de le mettre en communication avec la Fabrique Peyton à Peyton Place, Massachusetts 555-2786, et demande à l’opérateur de l’hôtel de faire transiter l’appel par Boston. Il appelle de la chambre 1104 de son hôtel.
Julie décroche. Il demande des nouvelles de Betty et lui dit qu’il rentre demain soir. Il demande à Julie ce qu’elle veut faire à son retour.
La conversation devient gênante surtout lorsque George essaie de la convaincre de l’embrasser au téléphone. Elle hésite à le faire, car Leslie est entré dans le bureau du secrétariat. Mais il insiste tant qu’elle s’exécute.
Après avoir raccroché, Julie informe Leslie que George sera de retour demain matin. Leslie perçoit une certaine fébrilité dans la voix de sa secrétaire. Elle est inquiète, car Rodney les a surpris l’autre soir.
Leslie mentionne que c’était la première fois qu’ils s’embrassaient et que ce n’est pas de chance que Rodney soit entré dans la pièce au même moment.
Allison se précipite à la librairie, demande à Constance un dollar d’acompte pour acheter un rouge à lèvres, et ouvre la caisse. Elle demande à sa mère si elles peuvent dîner tôt ce soir, car elle a un rendez-vous. Allison s’empresse de partir.
Matthew Swain salue un certain Dan alors qu’il traverse le square près du kiosque à musique. Allison croise son oncle Matt au milieu de la place et lui confie qu’elle a rendez-vous avec Rodney Harrington.
Matthew entre dans la librairie pour parler avec Constance. Elle rentre le stand de journaux, car elle a décidé de fermer plus tôt.
Elle raconte à Matthew qu’elle voulait donner à Allison le nom d’Alicia, la mère de Rossi. Mais elle trouvait qu’Allison sonnait plus « Nouvelle-Angleterre ». Elle sait qu’elle doit clarifier les choses avec le Dr Rossi. Elle ferme la boutique et va rendre visite au médecin.
Rossi aide un patient, Seth Clay, à enfiler son manteau. Ce patient est un ouvrier d’usine qui a peur de perdre son emploi s’il tombe malade. Rossi lui dit de ne pas exécuter de travaux lourds. Seth demande à Rossi de glisser un mot à Harrington pour lui. Rossi répond : « Je vais m’en occuper ».
Constance entre au moment où Seth s’en va. Elle prévient le médecin qu’il ne s’agit pas d’une visite professionnelle.
Elle admet qu’elle n’a pas été complètement honnête avec lui tout à l’heure. Rossi dit qu’il le savait.
Constance est désolée de lui avoir menti en prétendant ne pas le reconnaître. Rossi lui demande de quoi elle a peur. Elle répond qu’elle a raconté une histoire à Allison à propos de sa naissance. Elle avait trop honte pour dire à sa fille qu’elle était née dans un service public de l’hôpital Bellevue à New York.
Rossi lui rappelle qu’il était l’infirmier qui lui apportait des fleurs à l’hôpital. Il lui propose de dîner avec elle ce soir, mais elle refuse. Il la prévient qu’il renouvellera sa demande.
C’est le soir du grand rendez-vous pour Rodney et Allison. Ils flânent sur Glover Street, la rue commerçante. Ils rencontrent l’officier Dan qu’ils saluent au passage.
Puis ils croisent un couple devant l’agence immobilière et la femme se retourne et fixe brièvement le jeune couple d’un air désapprobateur. Peyton Place étant une petite ville, tout le monde se connaît plus ou moins, et la réputation de tombeur de Rodney n’est un secret pour personne.
Les deux jeunes gens continuent jusqu’au quai et montent à bord d’un bateau d’excursion.
Allison dit qu’elle aime être sur le quai, car elle se sent libre. Elle ajoute que Joe le Portugais, un des pêcheurs qui a son bateau amarré non loin d’ici, leur apportait des homards lorsqu’elle était enfant.
Ils parlent de la vie. Rodney lui demande d’être son ami. Il l’appelle « Allison aux pays des merveilles ». Ils entendent le carillon de l’église sonner 23h00. Il est l’heure pour Rodney de ramener sa belle à la maison. Il lui demande si elle a passé un bon moment. Elle admet que oui.
Dans la maison des Anderson, Betty écoute de la musique forte et Julie descend pour lui demander de baisser le son.
Betty dit à Julie que le monde est plein de garçons. Elle peut toujours claquer des doigts et en trouver un autre. Mais le problème, c’est qu’elle ne veut personne d’autre.
Elle pensait que Rodney l’aimait, et que c’est pour ça qu’elle s’est laissée séduire. Julie comprend avec horreur ce que sa fille lui dit à demi-mot, à savoir qu’elle est enceinte.
Betty dit qu’elle s’est enfuie du bureau de Rossi parce que Laura, la tante de Rodney, s’y trouvait.
On entend George siffler dehors. Il entre et offre à Betty une boîte de chocolats de 5 livres, ajoutant sans tact qu’elle était en promotion.
Julie dit à George qu’elle ne l’attendait pas avant demain matin. Betty dit à son père qu’elle et Rodney se sont séparés, mais qu’ils vont se réconcilier.
George assure à Betty de ne pas hésiter à venir le voir si elle a des problèmes, qu’il s’occupera personnellement de Rodney si c’était le cas.
Betty décide d’aller se promener afin de se changer les idées, laissant ses parents seuls.
George dit à Julie qu’elle lui a manqué. Il veut la prendre dans ses bras et l’embrasser, mais elle est plutôt froide avec lui. George lui crie dessus. Il se plaint des chambres d’hôtel minables qu’il est obligé de supporter et espère en rentrant chez lui trouver un peu de réconfort de la part de sa femme.
Il lui demande de lui dire exactement ce qui se passe. Julie est effrayée par son comportement menaçant. Il s’énerve et fonce droit sur elle. Julie hurle.




